5 % des plus de 1 millions d’Américains ayant perdu l’odorat des suites de la COVID, ne le retrouveront pas
L’un des symptômes les plus connus d la COVID-19 est l’anosmie, ou la perte de l’odorat. Selon une nouvelle étude, plus d’un million d’Américains pourraient avoir définitivement perdu leur odorat à cause de la pandémie, ce qui suggère que ce symptôme pourrait être beaucoup plus répandu qu’on ne le pensait auparavant.
L’étude, publiée cette semaine (lien plus bas), estime qu’entre 700 000 et 1,6 million de personnes aux États-Unis ont souffert d’une anosmie qui a duré au moins 6 mois après avoir été infectées par la COVID. Cette estimation inclut les personnes qui ont souffert de parosmie (une altération de l’odorat). Fait déconcertant, les auteurs de l’étude ajoutent que ces chiffres pourraient en fait être sous-estimés.
Un odorat perturbé n’est pas aussi grave que la mort, et il convient de noter que l’on estime à 750 000 le nombre d’Américains qui ont perdu la vie à cause du virus jusqu’à présent, sans qu’aucune fin ne soit en vue, mais il s’agit d’un symptôme grave qui change la vie et qui démontre le risque considérable que représente la COVID, même pour les survivants. Si la plupart des cas d’anosmie liés au COVID disparaissent généralement en deux semaines, les cas qui durent plus de six mois ne sont « pas bons ». En fait, environ 5 % des patients atteints d’anosmie liée au COVID perdront définitivement tout ou partie de leur odorat.
Les implications sont graves, surtout si l’on considère l’importance fondamentale de l’odorat dans notre vie quotidienne. Imaginez que vous ne puissiez plus goûter correctement votre plat préféré ou de savoir s’il ne serait pas passé… ou encore que vous ne puissiez plus sentir quelque chose d’aussi simple qu’une fleur. Et imaginez ne pas pouvoir sentir une fuite de gaz ou un incendie dans votre maison.
Heureusement, il y a de l’espoir. Certaines organisations mettent au point des traitements de physiothérapie pour le nez. Des études sont également en cours sur des traitements expérimentaux de l’anosmie.
L’étude publiée dans la revue JAMA Otolaryngology – Head & Neck Surgery : Growing Public Health Concern of COVID-19 Chronic Olfactory Dysfunction.
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L’un des symptômes les plus connus d la COVID-19 est l’anosmie, ou la perte de l’odorat. Selon une nouvelle étude, plus d’un million d’Américains pourraient avoir définitivement perdu leur odorat à cause de la pandémie, ce qui suggère que ce symptôme pourrait être beaucoup plus répandu qu’on ne le pensait auparavant.
L’étude, publiée cette semaine (lien plus bas), estime qu’entre 700 000 et 1,6 million de personnes aux États-Unis ont souffert d’une anosmie qui a duré au moins 6 mois après avoir été infectées par la COVID. Cette estimation inclut les personnes qui ont souffert de parosmie (une altération de l’odorat). Fait déconcertant, les auteurs de l’étude ajoutent que ces chiffres pourraient en fait être sous-estimés.
Un odorat perturbé n’est pas aussi grave que la mort, et il convient de noter que l’on estime à 750 000 le nombre d’Américains qui ont perdu la vie à cause du virus jusqu’à présent, sans qu’aucune fin ne soit en vue, mais il s’agit d’un symptôme grave qui change la vie et qui démontre le risque considérable que représente la COVID, même pour les survivants. Si la plupart des cas d’anosmie liés au COVID disparaissent généralement en deux semaines, les cas qui durent plus de six mois ne sont « pas bons ». En fait, environ 5 % des patients atteints d’anosmie liée au COVID perdront définitivement tout ou partie de leur odorat.
Les implications sont graves, surtout si l’on considère l’importance fondamentale de l’odorat dans notre vie quotidienne. Imaginez que vous ne puissiez plus goûter correctement votre plat préféré ou de savoir s’il ne serait pas passé… ou encore que vous ne puissiez plus sentir quelque chose d’aussi simple qu’une fleur. Et imaginez ne pas pouvoir sentir une fuite de gaz ou un incendie dans votre maison.
Heureusement, il y a de l’espoir. Certaines organisations mettent au point des traitements de physiothérapie pour le nez. Des études sont également en cours sur des traitements expérimentaux de l’anosmie.
L’étude publiée dans la revue JAMA Otolaryngology – Head & Neck Surgery : Growing Public Health Concern of COVID-19 Chronic Olfactory Dysfunction.