Sélectionner une page

Une nouvelle horloge orbitale de la NASA devrait faciliter la navigation des sondes dans les profondeurs de l’espace

5 Juil 2021 | 0 commentaires

atomic-clock-red_dVjcFPU

Les Terriens peuvent généralement compter sur le GPS pour trouver leur chemin, mais les engins spatiaux volant au-delà de notre planète ne profitent pas de ce luxe : ils doivent actuellement recevoir des signaux de navigation de la Terre, puis les renvoyer. Des horloges atomiques ultra-précises au sol mesurent le temps que mettent les signaux à rebondir et, sachant que ces derniers voyagent à la vitesse de la lumière, les astronomes peuvent calculer la position du vaisseau spatial, la vitesse à laquelle il se déplace et comment ajuster sa trajectoire.

Mais plus un vaisseau spatial est éloigné de la Terre, plus les signaux mettent du temps à voyager. Une horloge atomique précise embarquée permettrait à un vaisseau spatial de calculer sa propre vitesse et sa propre position, ce qui rendrait la navigation vers Mars et au-delà beaucoup plus rapide et plus facile.

De telles horloges doivent être précises à quelques milliardièmes de seconde près, et super stables (ce qui signifie que leur mesure d’une unité de temps donnée ne peut pas changer).

La réponse de la NASA à ce problème est la Deep Space Atomic Clock. Lancée en orbite en 2019, elle est un peu différente des autres horloges atomiques, qui reposent sur la mesure d’atomes confinés dans une boîte, les vibrations des atomes agissant un peu comme le pendule d’une horloge à balancier. Avec le temps, cependant, les collisions des atomes avec la paroi de la boîte affectent la stabilité de l’horloge.

L’horloge atomique de la NASA ne mesure qu’environ 25 centimètres de chaque côté. (NASA/JPL-Caltech)

Deep_Space_Atomic_Clock 2 21

La Deep Space Atomic Clock élimine ce problème en confinant les atomes de façon électromagnétique dans un modèle dit « à ions piégés ».

Cette nouvelle recherche, dirigée par Eric Burt du Jet Propulsion Laboratory de la NASA aux États-Unis, présente les résultats de la première année de l’horloge en orbite autour de la Terre, au cours de laquelle l’équipe a testé sa réaction à l’environnement hostile de l’espace.

L’étude (lien plus bas) a révélé que la stabilité à court et à long terme de l’horloge était jusqu’à 10 fois supérieure à celle des autres horloges actuelles, ce qui nous rapproche un peu plus de la navigation unidirectionnelle dans l’espace lointain.

Cette nouvelle recherche a révélé que l’horloge n’était pratiquement pas affectée par les extrêmes de l’orbite. En fait, les chercheurs écrivent qu’elle est « particulièrement adaptée à l’environnement spatial en raison de sa faible sensibilité aux variations de rayonnement, de température et de champs magnétiques ».

L’horloge atomique de la NASA fonctionne à bord du satellite General Atomics Orbital Test Bed depuis juin 2019. Cette illustration présente le satellite en orbite terrestre. (General Atomics Electromagnetic Systems)

Deep_Space_Atomic_Clock 1 21

Ils concluent :

Ce niveau de performance de l’horloge spatiale permettra une navigation unidirectionnelle dans laquelle les temps de retard des signaux sont mesurés in situ, rendant possible la navigation en temps quasi réel des sondes de l’espace profond.

les scientifiques de la NASA ont annoncé que leur Deep Space Atomic Clock est jusqu’à 10 fois plus précise que toutes les autres conceptions d’horloges atomiques.

L’étude publiée dans Nature : Demonstration of a trapped-ion atomic clock in space et présentée sur le site du Jet Propulsion Laboratory : Deep Space Atomic Clock Moves Toward Increased Spacecraft Autonomy.

 

Il y a actuellement un appel aux dons pour la survie de GuruMeditation. Vous pouvez consulter la note du Guru à ce sujet…

Le Guru reprend du service, mais l’Appel aux Dons reste plus que jamais ouvert !

…ou bien participer directement avec l’icône ci-dessous. Merci pour votre aide !

D’étranges îles découvertes par la NASA sur un lac de lave de la lune de Jupiter, Io

La NASA a découvert une merveille géologique sur Io, la lune ardente de Jupiter, le monde le plus volcanique du système solaire. Les survols effectués par la sonde Juno ont révélé des montagnes inhabituellement escarpées et jusqu’alors inconnues, ainsi que de surprenantes îles dans un lac de lave.

En utilisant les données de Juno, les chercheurs ont créé des animations qui mettent en valeur ces lacs volcaniques et ces imposantes montagnes…

L’affaissement des villes chinoises est le signe d’un problème beaucoup plus global

Des dizaines de scientifiques chinois ont tiré la sonnette d’alarme en s’appuyant sur une analyse détaillée des données satellitaires pour déterminer les mouvements des sols à travers la Chine, en écrivant qu’un tiers des citadins du pays pourraient se retrouver dans une « ville en train de s’affaisser ».

Dirigée par Zurui Ao, Xiaomei Hu et Xie Hu de l’Université normale de Chine du Sud et de l’Université de Pékin, la recherche publiée cette semaine…

Des bactéries multirésistantes trouvées à bord de la station spatiale internationale mutent pour acquérir des caractéristiques distinctes

La Station spatiale internationale (ISS) est depuis longtemps connue pour être un environnement unique, mais selon une nouvelle étude de la NASA, il y pousse des choses tout à fait extraterrestres.

L’agence spatiale américaine indique que des scientifiques du Jet Propulsion Laboratory ont examiné des échantillons de la bactérie Enterobacter bugandensis résistante aux médicaments (ou pharmacorésistantes) trouvée dans l’ISS et qu’ils ont constaté que les souches avaient muté en…

Des scientifiques chinois affirment avoir trouvé le moyen de propulser des sous-marins furtifs à l’aide de lasers

Des scientifiques chinois de l’Institut de technologie de Harbin ont mis au point un système de propulsion laser qui ouvre une nouvelle ère pour la technologie sous-marine. Plutôt que d’utiliser un arbre de propulsion et des hélices, le système proposé fait appel à des impulsions laser et à des fibres optiques pour générer une poussée comparable à celle d’un moteur à réaction commercial.

L’ensemble du système n’utilise que 2 mégawatts de puissance laser, ce qui est dans les limites de puissance d’un sous-marin nucléaire…

Des physiciens pensent que la taille illimitée du multivers pourrait être infiniment plus grande

Des physiciens de l’université de Californie à Davis (UCD), du laboratoire national de Los Alamos aux États-Unis et de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) ont redessiné la carte de la réalité fondamentale pour démontrer que la façon dont nous mettons les objets en relation en physique pourrait nous empêcher de voir plus grand.

Depuis près d’un siècle, les théories et les observations qui relèvent de la mécanique quantique, les lois qui régissent l’infiniment petit…

Une nouvelle recherche explore le détournement neuronal que la dépendance à la cocaïne provoque dans le cerveau

La recherche menée par des scientifiques de l’université Rockefeller et de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (États-Unis) a permis de mieux comprendre comment des drogues addictives comme la cocaïne peuvent l’emporter sur les systèmes de récompense naturels du cerveau, obligeant les individus à renoncer à des besoins fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

Cette découverte repose sur une voie neuronale qui répond normalement aux récompenses naturelles, mais qui est exploitée par les…

Découverte d’anciens tunnels de lave dans le désert d’Arabie habités il y a des milliers d’années

Une importante étude archéologique a permis, pour la première fois, de localiser un tunnel de lave en Arabie saoudite qui a été habité par des humains il y a jusqu’à 10 000 ans.

Le site d’Umm Jirsan témoigne d’une activité humaine s’étalant sur plusieurs milliers d’années, de la période néolithique à l’âge du bronze. Soutenue par les autorités saoudiennes, cette fouille s’inscrit dans le prolongement de décennies de recherches entreprises dans la région pour reconstituer l’histoire de l’activité humaine au…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Les astronautes sont conscients de la distance à laquelle ils "volent" dans l’espace en dépit de la microgravité

Des scientifiques étudiant les astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont déterminé que les humains sont étonnamment doués pour s’orienter et évaluer la distance qu’ils ont parcourue en microgravité.

Selon Laurence Harris, spécialiste de la vision et de la perception du mouvement à l’université York au Canada, auteur principal de la nouvelle étude…

Le premier utilisateur de l’implant cérébral Neuralink joue aux échecs par la pensée

La société Neuralink a présenté une vidéo de son premier patient humain, Noland Arbaugh, jouant aux échecs sur ordinateur avec ses pensées grâce à un implant cérébral.

Paralysé des épaules à la suite d’un accident de plongée, Arbaugh s’est montré enthousiaste quant au potentiel de cette technologie… »

Pin It on Pinterest

Share This