Sur l’animal ayant porté les plus grands bois
Le mégalocéros (Megaloceros giganteus), qui s’est éteint il y a environ 8 000 ans, arborait les plus grands bois de tous les animaux. Leurs bois pouvaient mesurer jusqu’à 3 mètres de long, et ils repoussaient chaque année ! Les mâles de l’espèce avaient à peu près la taille d’un élan d’Alaska, tandis que les femelles étaient un peu plus petites et ne portaient pas de bois.
Image d’entête, clic pour agrandir : le spécimen sur cette photo est le plus ancien squelette fossile exposé au National Museum of Natural History de la Smithsonian Institution, présenté pour la première fois en 1872. (Gary Mulcahey / NMNH)
il est souvent appelé “élan irlandais” ce qui est une double erreur. L’animal a prospéré en Irlande mais n’était pas exclusivement irlandais, puisqu’il a traversé l’Europe jusqu’à la Sibérie occidentale pendant quelque 400 000 ans au cours du Pléistocène. Il ne s’agissait pas non plus d’un élan, mais d’un cerf géant, sans rapport avec l’élan européen (Alces alces) ou l’élan nord-américain, le wapiti (Cervus canadensis).
L’évolution de sa caractéristique la plus frappante était due à la sélection sexuelle, des bois aussi énormes ne présentaient aucun avantage pour la survie.
Selon Adrian Lister, paléobiologiste au Musée d’histoire naturelle de Londres (Angleterre) et grand spécialiste de l’espèce :
Il s’agissait d’impressionner les femelles.
Pendant un certain temps, la théorie dominante était que ces bois étaient devenus si grands qu’ils handicapaient l’animal, mais les scientifiques ont désormais une meilleure idée des raisons de l’extinction de l’élan irlandais.
Sur le site de la Smithsonian Institution : Biggest. Antlers. Ever. Meet the Irish Elk.
Le mégalocéros (Megaloceros giganteus), qui s’est éteint il y a environ 8 000 ans, arborait les plus grands bois de tous les animaux. Leurs bois pouvaient mesurer jusqu’à 3 mètres de long, et ils repoussaient chaque année ! Les mâles de l’espèce avaient à peu près la taille d’un élan d’Alaska, tandis que les femelles étaient un peu plus petites et ne portaient pas de bois.
Image d’entête, clic pour agrandir : le spécimen sur cette photo est le plus ancien squelette fossile exposé au National Museum of Natural History de la Smithsonian Institution, présenté pour la première fois en 1872. (Gary Mulcahey / NMNH)
il est souvent appelé “élan irlandais” ce qui est une double erreur. L’animal a prospéré en Irlande mais n’était pas exclusivement irlandais, puisqu’il a traversé l’Europe jusqu’à la Sibérie occidentale pendant quelque 400 000 ans au cours du Pléistocène. Il ne s’agissait pas non plus d’un élan, mais d’un cerf géant, sans rapport avec l’élan européen (Alces alces) ou l’élan nord-américain, le wapiti (Cervus canadensis).
L’évolution de sa caractéristique la plus frappante était due à la sélection sexuelle, des bois aussi énormes ne présentaient aucun avantage pour la survie.
Selon Adrian Lister, paléobiologiste au Musée d’histoire naturelle de Londres (Angleterre) et grand spécialiste de l’espèce :
Il s’agissait d’impressionner les femelles.
Pendant un certain temps, la théorie dominante était que ces bois étaient devenus si grands qu’ils handicapaient l’animal, mais les scientifiques ont désormais une meilleure idée des raisons de l’extinction de l’élan irlandais.
Sur le site de la Smithsonian Institution : Biggest. Antlers. Ever. Meet the Irish Elk.