La sonde Parker Solar Probe atteint les 532 000 km/h et devient ainsi l’objet le plus rapide de l’humanité
Lancée en 2018 dans le cadre d’une mission visant à étudier le Soleil de très près, la sonde Parker Solar Probe de la NASA continue de se rapprocher de sa cible, enchaînant les records. Le dernier en date a été atteint lors d’une approche rapprochée aujourd’hui, où l’engin spatial a dépassé la vitesse fulgurante de 532 000 km/h alors qu’il entamait sa huitième boucle autour du Soleil.
GIF d’entête : représentation de la sonde Parker Solar Probe à l’approche du Soleil. (NASA)
La sonde Parker Solar Probe, de la taille d’une voiture, est conçue pour se rapprocher du Soleil comme aucun autre engin spatial auparavant. Elle utilise un bouclier thermique en carbone composite pour repousser l’énergie de l’étoile et rester “fraîche” à des températures de près de 1 377 °C. La sonde utilisera une série d’instruments embarqués pour étudier les particules solaires à haute énergie dans l’atmosphère du Soleil afin de mieux comprendre l’origine des vents solaires, qui émanent de notre étoile et se propagent dans le système solaire.
Pour l’aider dans sa course, la sonde effectue une série de survols de Vénus pour tirer parti de la gravité de la planète (fronde gravitationnelle) et se propulser vers le Soleil, le quatrième et dernier survol ayant eu lieu en février. Le quatrième et dernier survol a eu lieu en février. La sonde Parker Solar Probe s’apprête donc à faire son huitième tour du Soleil, qui la mènera plus près et à des vitesses plus élevées que tout autre objet jamais créé par l’humain.
L’approche a conduit la sonde à 10,4 millions de km de la surface du Soleil. Il s’agit là aussi d’un nouveau record, après celui de la sonde Parker Solar Probe, qui s’est approchée à 13,5 millions de kilomètres le 17 janvier. En atteignant 532 000 km/h, la sonde s’est déplacée beaucoup plus vite que son précédent record, de 466 600 km/h, également établi le 17 janvier.
Alors qu’elle se déplaçait en territoire inconnu cette semaine, la sonde Parker Solar Probe a utilisé sa série d’instruments, qui comprend des outils d’analyse des champs magnétiques, des particules à haute énergie et de l’imagerie, pour recueillir des informations sur l’environnement solaire et les vents solaires, cette collecte de données devant se poursuivre jusqu’au 4 mai.
La sonde doit effectuer 24 boucles autour du Soleil au total, ce qui signifie qu’elle en est maintenant à un tiers de sa mission. Les scientifiques espèrent que la mission pourra nous aider à mieux comprendre les vents solaires, qui peuvent avoir des effets destructeurs sur les GPS, les satellites et les réseaux électriques, et peut-être même nous aider à comprendre ce qui a donné naissance à la vie sur notre planète. La sonde réalisera son dernier tour du Soleil en 2024.
Sur le site de la NASA : NASA’s Parker Solar Probe Keeps Its Cool as it Speeds Closer to the Sun.
Lancée en 2018 dans le cadre d’une mission visant à étudier le Soleil de très près, la sonde Parker Solar Probe de la NASA continue de se rapprocher de sa cible, enchaînant les records. Le dernier en date a été atteint lors d’une approche rapprochée aujourd’hui, où l’engin spatial a dépassé la vitesse fulgurante de 532 000 km/h alors qu’il entamait sa huitième boucle autour du Soleil.
GIF d’entête : représentation de la sonde Parker Solar Probe à l’approche du Soleil. (NASA)
La sonde Parker Solar Probe, de la taille d’une voiture, est conçue pour se rapprocher du Soleil comme aucun autre engin spatial auparavant. Elle utilise un bouclier thermique en carbone composite pour repousser l’énergie de l’étoile et rester “fraîche” à des températures de près de 1 377 °C. La sonde utilisera une série d’instruments embarqués pour étudier les particules solaires à haute énergie dans l’atmosphère du Soleil afin de mieux comprendre l’origine des vents solaires, qui émanent de notre étoile et se propagent dans le système solaire.
Pour l’aider dans sa course, la sonde effectue une série de survols de Vénus pour tirer parti de la gravité de la planète (fronde gravitationnelle) et se propulser vers le Soleil, le quatrième et dernier survol ayant eu lieu en février. Le quatrième et dernier survol a eu lieu en février. La sonde Parker Solar Probe s’apprête donc à faire son huitième tour du Soleil, qui la mènera plus près et à des vitesses plus élevées que tout autre objet jamais créé par l’humain.
L’approche a conduit la sonde à 10,4 millions de km de la surface du Soleil. Il s’agit là aussi d’un nouveau record, après celui de la sonde Parker Solar Probe, qui s’est approchée à 13,5 millions de kilomètres le 17 janvier. En atteignant 532 000 km/h, la sonde s’est déplacée beaucoup plus vite que son précédent record, de 466 600 km/h, également établi le 17 janvier.
Alors qu’elle se déplaçait en territoire inconnu cette semaine, la sonde Parker Solar Probe a utilisé sa série d’instruments, qui comprend des outils d’analyse des champs magnétiques, des particules à haute énergie et de l’imagerie, pour recueillir des informations sur l’environnement solaire et les vents solaires, cette collecte de données devant se poursuivre jusqu’au 4 mai.
La sonde doit effectuer 24 boucles autour du Soleil au total, ce qui signifie qu’elle en est maintenant à un tiers de sa mission. Les scientifiques espèrent que la mission pourra nous aider à mieux comprendre les vents solaires, qui peuvent avoir des effets destructeurs sur les GPS, les satellites et les réseaux électriques, et peut-être même nous aider à comprendre ce qui a donné naissance à la vie sur notre planète. La sonde réalisera son dernier tour du Soleil en 2024.
Sur le site de la NASA : NASA’s Parker Solar Probe Keeps Its Cool as it Speeds Closer to the Sun.