Prequel des monstroplantes : une plante d’intérieur Cyborg qui peut se diriger vers la lumière dont elle a besoin
La cybernétique fait généralement référence aux humains qui se perfectionnent avec des pièces robotisées. Vous avez peut-être déjà entendu parler de type de cyborgs du genre animal-robot, ou insecte-robot, mais des cyborgs robot-plante… Qu’est-ce qu’une plante ferait avec un robot ? Vous pourriez soutenir que les plantes ont le plus à gagner d’améliorations robotiques, car (à quelques exceptions près) les plantes ne sont pas du tout capables de se déplacer ou de manipuler.
Il est facile de comprendre comment ces deux fonctions peuvent être utiles aux plantes, mais la vraie question est : comment faire en sorte qu’une plante ordonne à ses parties robotisées de ce qu’ils doivent faire ? Au Media Lab du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Harpreet Sareen tente de le découvrir, et Elowan, la plante cybernétique mobile, n’est que la première d’une « série d’expériences hybrides électro-plante ».
Selon les chercheurs :
Elowan est une tentative de démontrer ce que l’augmentation de la nature pourrait signifier. La base robotique d’Elowan est une nouvelle association symbiotique avec une plante. Le mouvement repose sur la plante à partir de ses propres signaux bio-électrochimiques, le langage interfacé ici avec le monde artificiel.
Ces facteurs déclenchent à leur tour des variations physiologiques telles que la progression de la croissance (élongation), la respiration et l’absorption d’humidité. Dans ce dispositif expérimental, les électrodes sont insérées dans les zones d’intérêt (tiges et sol, feuille et sol). Les signaux faibles sont ensuite amplifiés et envoyés au robot pour déclencher des mouvements dans les directions respectives.
Une telle interaction symbiotique avec l’artificiel pourrait être davantage étendue avec des extensions exogènes qui fournissent la nutrition, des cadres de croissance, et de nouveaux mécanismes de défense.
La différence entre cet hybride plante-robot et d’autres que nous avons vus par le passé, c’est que la plante est en fait sous contrôle : La base robotique se déplace là où la plante le souhaite, dans la mesure où :
- les plantes veulent quelques chose
- qu’elle soit capable de communiquer entre elles
- que nous soyons capables de les interpréter/ comprendre correctement.
Donc, ce n’est pas le robot qui décide de se déplacer vers la lumière, car ce serait complètement indépendant de la plante elle-même. Au contraire, le système mesure les signaux de l’installation elle-même et prend la direction en fonction. La question de savoir si c’est la bonne direction ou non n’est pas nécessairement claire, mais au moins la plante est dans le processus, plutôt que d’être une simple passagère.
Bien que l’intention ici soit de donner à la plante une certaine autonomie, le résultat pratique est toujours une plante posée sur un robot qui traque la lumière. Elowan la plante d’intérieur cyborg montre où ces deux mondes disparates, la robotique et le végétal, peuvent se rencontrer. Mais quel sera l’étrange avenir des plantes cyborgs ?…
Présentée sur le site du MIT Media Lab : Elowan: A plant-robot hybrid.
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Super article ! J’espère un jour installer nos télés par bouturage grâce à diverses sciences que l’on pourrait soutenir et la cartographie génétique dont les données s’écroulent au rythme du dérèglement de la biosphère.