Et si l’hypothétique 9e planète de notre système solaire n’était qu’un amas de roche
Il pourrait y avoir une neuvième planète qui se cache à la périphérie de notre système solaire. Du moins, c’est ce qu’un certain nombre d’astronomes théorisent en fonction de la trajectoire orbitale anormale empruntée par des roches de l’espace, 6 objets transneptuniens de la ceinture de Kuiper, dans notre système solaire. Quelque chose d’autre, quelque chose d’énorme les dévie de leur trajectoire prévisible par sa force gravitationnelle comme, selon certains astronomes, une neuvième planète pas encore découverte qui serait plusieurs fois plus grande et plus dense que la Terre.
Votre Guru l’a déjà largement évoqué dans ses articles (du plus ancien au plus récent) :
Précédemment, l’orbite des 6 objets transneptuniens de la ceinture de Kuiper et celle de la 9e planète (Caltech/R. Hurt (IPAC))
Une nouvelle étude suggère que bon nombre de bizarreries du système solaire pourraient être expliquées sans la présence d’une telle planète. Les résultats ont été présentés lundi à la 232e réunion de l’American Astronomical Society et ils suggèrent que les preuves utilisées par les partisans d’une 9e planète, pour démontrer de son existence, pourraient également être expliquées par des roches de l’espace plus petites qui se déplaceraient en groupe dans l’espace lointain.
Par le passé, certains opposants à la théorie de cette nouvelle planète ont soutenu qu’en fait, il n’y a pas de 9e planète. Pour ces sceptiques, ces étranges orbites mal alignées sont très probablement dues à de mauvaises mesures ou sont aléatoires.
Représentation de la 9e planète (Caltech/R. Hurt (IPAC))
La nouvelle étude ne soutient pas directement les partisans de la 9e planète, mais elle ne soutient pas non plus les sceptiques. Selon les chercheurs, afin de réduire la puissance de calcul nécessaire à leur exécution, la plupart des modèles utilisés pour suivre les milliers et les milliers de ces amas de roches, appelés objets transneptuniens, ne tenaient pas correctement compte de leur masse. Cela signifierait que les modèles auraient été assez éloignés, présentant une vue simplifiée de la façon dont ces objets interagissent avec d’autres et entre eux, dans leurs orbites lointaines. Parce qu’ils sont si loin du soleil, la gravité des roches pourrait être assez forte pour les regrouper.
L’étude suggère qu’un amas de roches pourrait expliquer certains (mais pas tous) des phénomènes astronomiques attribués à l’hypothétique Planète Neuf. Par exemple : pourquoi beaucoup de ces objets éloignés sont-ils tous en orbite avec la même inclinaison ? Si la Planète 9 existait vraiment, cela aurait du sens ; la théorie des amas de roches n’explique pas aussi bien ce fait. Donc, ce n’est pas la théorie parfaite et ce qui mettrait fin à ce débat serait de la voire pour y croire, par l’intermédiaire de laprochaine génération de télescope, comme le télescope spatiales James Webb.
Les résultats présentés lors du 232nd meeting of the American Astronomical Society et présentée sur le site de l’université du Colorado : Collective gravity, not Planet Nine, may explain the orbits of ‘detached objects’.
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