Une nouvelle représentation animée des déchets humains en suspensions autour de la Terre
Une vidéo, ainsi qu’un site web interactif (lien en bas de cet article), tente de nous montrer la quantité de débris spatiaux en orbite autour de la Terre et qui pose un sérieux problème à tout ce qui tente de se frayer un chemin ver l’orbite de notre planète ou au-delà.
Stuart Grey, un scientifique et professeur à l’University College London présente ce à quoi ressembleraient les milliers de débris en orbite autour de la Terre si nous pouvions les voir… Au moins ceux que nous sommes en mesure d’en conserver la trace. L’histoire commence en 1957, lorsque les Russes ont lancé le satellite Spoutnik. Depuis lors, la quantité de débris flottant dans l’espace n’a cessé de croitre.
La NASA surveille actuellement (Orbital Debris Program Office) 21 000 de ces déchets, principalement des pièces de fusée, de satellites hors services et d’autres objets supérieurs en taille à une balle de tennis. Elle suit également des objets de la taille d’une bille et elle en a dénombré environ 500 000. Et puis il y a des millions d’autres objets qui sont tout simplement trop petits pour être localisés.
La vidéo ci-dessous, qui n’est pas la première du genre (et ici et là), est à la fois fascinante et effrayante. Chacun des points apparaissant sur votre écran peut influencer tout lancement de mission spatiale. Parfois, ils peuvent même signifier la vie ou la mort. Même la grande Station spatiale internationale a besoin, régulièrement, de réaliser certaine manœuvres pour éviter, tant bien que mal, ces débris qui, certains, ont déjà transpercé de par en par ses grands panneaux solaires.
Diverses initiatives ont été proposées pour éclaircir de ces déchets notre orbite, comme celle du satellite de l’Ecole polytechnique de Lausanne qui voudrait, tel Pac-man, engloutir les ordures de l’espace ou celle étudiée par l’ASE, de les capturer avec un harpon à filet ou bien encore de les détourner depuis la Terre avec un laser . Et pour éviter que l’on en génère d’autre, les fusées réutilisables de la société Blue Origin ou SpaceX pourraient réduire la quantité de pièces qui, lorsqu’elles ne sont pas désintégrées par une rentrée dans notre atmosphère, restent en orbite au-dessus d’une planète déjà bien polluée.
Sur le site de The Royal Institution : The story of space debris.
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Il pourrait être intéressant d’avoir le point de vue du nez d’une fusée. La perspective du vidéo proposé peut biaiser la difficulté d’avoir une ligne de sortie.
Et oui..
Ni Oxygène Ni Hydrogène dans l’espace, cette politique du « ni-ni » est encore moins propice a la présence de bactéries.
Autrement dit, qu’il soit organique ou synthétique, la durée de vie d’un objet en orbite autour de la Terre équivaut au nombre d’années qu’il mettra a retomber dans l’atmosphère, soit de quelques dizaines a plusieurs centaines selon les orbites.
ça nous promet un beau bouclier de déchets dans le futur 🙂