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Votre Guru était parti sur ce titre : “Plus les femmes ont de rapports sexuels, plus elles ont de chance de tomber enceintes”, puis il a imaginé les commentaires…

Des chercheurs de l’université de l’Indiana (Kinsey Institute, Etats-Unis) ont trouvé que les femmes qui ont des rapports sexuels, alors même qu’elles ne sont pas en période d’ovulation, étaient plus susceptibles de tomber enceintes que celles ayant des relations sexuelles uniquement pendant l’ovulation. Ainsi, les changements physiologiques résultant de rapports sexuels non-fertiles ont augmenté la probabilité de conception.

Selon l’auteur principal de deux études, Tierney Lorenz :

Une recommandation commune veut que les couples, qui essayent d’avoir un bébé, devraient avoir des rapports réguliers afin d’augmenter les changements chez la femme pour tomber enceinte, même pendant les périodes dites “non-fertile” et  même si l’on ne sait pas comment cela fonctionne. Cette recherche est la première à montrer que l’activité sexuelle peut amener l’organisme à promouvoir des types d’immunité qui soutiennent la conception.

C’est une nouvelle réponse à une vieille énigme : comment l’activité sexuelle qui n’a pas lieu pendant la période de fertilité l’améliore malgré tout ?

Les femmes, dans ces études, qui ont eu des rapports sexuels non-procréatif réguliers, préparaient ainsi leurs systèmes immunitaires à accepter la conception. Des rapports sexuels réguliers semblent pousser le système immunitaire des femmes à être “plus tolérant”, à protéger les spermatozoïdes et à mieux tolérer l’embryon et selon Lorenz :

Nous observons ainsi comment le système immunitaire répond à un comportement social : l’activité sexuelle. Les systèmes immunitaires des femmes sexuellement actives se préparent à l’avance pour la simple possibilité d’une grossesse.

Les deux études contribuent à enrichir une masse croissante de preuves que le système immunitaire n’est pas un système passif, qui se contente d’attendre pour réagir aux menaces extérieures, mais un système très dynamique qui change en réponse à des signaux externes, tels que l’environnement physique et le comportement social.

Les études publiées dans Physiology and Behavior : Interaction of menstrual cycle phase and sexual activity predicts mucosal and systemic humoral immunity in healthy women  et dans Fertility and Sterility : Sexual activity modulates shifts in TH1/TH2 cytokine profile across the menstrual cycle: an observational study.

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