Sélectionner une page

chat-parcours

Quand votre chat est seul à la maison, il se peut qu’il se promène plus loin que vous ne le pensez, suggère une nouvelle étude, en couvrant jusqu’à 20 000 m².

Mais les chats domestiques, même audacieux, couvrent beaucoup moins d’espace que les chats sauvages, dont les zones excèdent quelquefois les 1 500 000 m².

Les chats de maison se déplacent beaucoup moins et surtout la nuit. Ils visitent moins de différents habitats. Et, les propriétaires de chat ne seront pas surpris de l’entendre, ils dorment beaucoup plus.

Représentation cartographiée de la distance parcourue par un chat domestique, en jaune et par un chat vagabond, en rouge :distance-chat

L’étude est la première à documenter les déplacements des chats et ce qu’ils font quand les humains ne sont pas là. En aillant une meilleure idée de leurs déplacements, cela permettra d’aider les humains à protéger les félins et l’environnement dans lequel ils vivent. Les chats vagabonds, en se promenant, recherchent des oiseaux et d’autres animaux et ils peuvent propager des maladies à la faune, aux humains et à d’autres animaux de compagnie.

Une précédente étude avait utilisé des colliers émetteurs pour comparer les chats domestiqués avec les sauvages. Cette étude, qui a été effectuée au Texas, a constaté que les chats sauvages se sont promenés plus loin que les chats ayant un propriétaire. Un groupe de chats errant, qui a été nourri dans des endroits spécifiques, réalisait de plus petits parcours que les chats sauvages non nourris, mais ils voyageaient toujours plus que les chats de maison se promenant librement.

Pour la nouvelle étude, Mateus et ses collègues ont utilisé des colliers spéciaux sur 18 chats domestiques et 24 chats errants, dans la région urbaine de Champaign, dans l’Illinois. Tous les colliers ont été équipés avec des émetteurs radio. Plus de la moitié des coliers contenaient des détecteurs de mouvement, qui ont mesuré les variations d’angles et les vibrations comme indicateurs d’activité des chats, à n’importe quel moment.

L’un des chats de gouttière, appartenant à l’expérience avec son collier émetteur :chat-collier-emetteur

Après avoir suivi les matous pendant 16 mois, les chercheurs ont remarqué une importante différence dans les déplacements des deux groupes, tant dans la distance couverte que le nombre de minutes passées en activité.

Pendant que les chats de maison se sont promenés sur une zone de juste deux hectares, les chercheurs ont noté que les chats sauvages avaient couvert une moyenne de 157 hectares et avec un record pour un félin de près de 550 hectares. Les chats sauvages ont visité un plus grand nombre de paysages différents, des fermes et des pâturages aux forêts et aux régions urbaines.

Sur une base quotidienne, les chats de maison étaient beaucoup plus relax, les phase de sommeil ou le fait de s’asseoir calmement, représentait 80 % du temps, comparé à leurs pairs sauvages, qui étaient inactifs 62 % du temps.

Même pendant leurs heures d’éveil, les chats de maison étaient assez moue. Ils ont passé 17 % de leur temps à pratiquer des activités de faibles intensités. Les actions de fortes intensités, ont juste pris 3 % de leur temps. Les chats sauvages, au contraire, étaient extrêmement actifs 14 % de leur temps et ont été impliqués dans des activités de faible intensité dans 23 % de leur temps.

Dans un plus petit échantillon de 39 chats, les chercheurs ont précisé qu’un chat, des 12 chats ayant un foyer, est mort pendant l’étude, après avoir été frappé par une voiture. Pendant ce temps, 6 des 23 chats sauvages sont morts ou ont été supposés morts. Les coyotes en ont tué deux. Un a été trouvé dans une poubelle. Trois ont juste disparu.

L’étude soutient aussi les arguments pour la stérilisation, mais en nourrissant et en fournissant des abris pour les populations félines sauvages. Ces efforts font rétrécir les zones d’activité de ces animaux, mettant moins de pression sur leurs proies et minimisant le risque de conflit avec les chats de maison qui se promènent.

Le plus intéressant, pour les amoureux des chats, est que l’étude offre une nouvelle idée de ce que les chats font pendant la nuit et le jour.

L’étude sur le site de l’université de l’Illinois : Researchers track the secret lives of feral and free-roaming house cats.

Source

Pin It on Pinterest

Share This