Vous vivez dans une simulation et les mathématiques le prouvent.
Votre vie, est-elle vraiment votre vie, ou est-elle actuellement, le rêve d’un papillon ? Ou est-ce une simulation informatique complexe, indiscernable de la réalité « réelle » ? Pour reprendre Matrix, ne vous inquiétez pas, c’est juste une défaillance électronique dans la matrice. Cela arrive, lors d’une mise à jour.
Le philosophe chinois Tchouang-tseu (ou Zhuāngzǐ) a remarqué, aux environs de l’an 300 avant notre ère, que ses rêves d’être autre chose qu’un humain (un papillon, pour le plus célèbre) étaient impossibles à distinguer de son expérience d’être Zhuāngzǐ. Il ne pouvait pas dire avec certitude qu’il était Zhuangzi rêvant d’être un papillon, plutôt qu’un papillon rêvant d’être Zhuangzi. La question de la nature profonde de la réalité est posée et fait écho à certains développements des écoles mystiques indiennes.
L’ensemble de l’idée «la réalité est une illusion » a été rejeté par tout le monde, de Siddhârta aux existentialistes.C’est le philosophe suédois Nick Bostrom de l’université d’Oxford, qui est le plus souvent associé à l’idée que nous vivons dans une simulation informatique.
Son principe est basé sur une série d’hypothèses :
1). Une société technologique pourrait éventuellement atteindre la capacité de créer une simulation par ordinateur qui rend indiscernable la réalité de la simulation pour les habitants.
2). Une telle société ne le ferait pas une fois ou deux. Elles créeraient de nombreux types de simulations.
3). Les laissant suffisamment de temps, les sociétés dans les simulations seraient finalement en mesure de créer leurs propres simulations, aussi impossibles à distinguer de la réalité pour les habitants des “sous-simulations”.
Par conséquent, vous avez des milliards de simulations, avec un nombre presque infini de cascade de sous-simulations, toutes parfaitement réelles pour ceux qui y logent. Pourtant, il n’y a qu’une seule et ultime société génitrice. Le calcul est en fait assez simple : les chances sont presque infinies à ce que nous vivions tous dans une simulation informatique.
C’est à ce moment-là de mon article, qu’il faut éviter de prendre sa voiture pour foncer contre une foule de passant et autre fantaisie à la GTA4 (image d’entête)…
L’un des arguments les plus forts, contre cette troublante théorie, est qu’un ordinateur avec la puissance de calcul pour accomplir cela, est inconcevable. Mettant de côté le fait que la puissance de calcul d’aujourd’hui, semblait surement inimaginable il y a 100 ans, il y a une solution plus intéressante : l’ordinateur simulerait activement, seulement, ce qui doit l’être. C’est déjà ce qui se passe réellement, dans les jeux informatiques modernes et vous l’avez sans doute remarqué si vous vous êtes déjà déplacé plus rapidement que ce que votre carte graphique peut générer comme paysage, comme les arbres et les bâtiments qui se dessinent au fur et à mesure que vous avancez. Cela explique actuellement quelques un des plus délicats domaines de la physique quantique, comme : pourquoi les particules ont une position indéterminée, jusqu’à ce qu’ils soient observés. Pour en avoir une représentation mon article Le Large Hadron Collider pourrait être la première machine à remonter le temps.
Plus inquiétant encore, elle pourrait être, une beaucoup plus petite simulation, que vous ne le pensez. Il pourrait y avoir que quelques habitants de la simulation active, avec le reste du monde parsemé de «non-acteurs» ou de personnages contrôlés par l’ordinateur. Leurs actions ne sont simulées qu’au moment où vous les percevez, exécutées avec soin, de manière à présenter l’illusion qu’ils ont tous une vie séparée de la vôtre.
Et pour conclure : pour suivre Zhuāngzǐ, il y a près de sept milliards de personnes dans le monde. Ils dorment tous. Ils rêvent tous. Il y a des chances que nous vivions tous dans le rêve (ou le cauchemar) agité, de quelqu’un d’autre.
À méditer…
L’argumentaire du philosophe Nick Bostrom : Are you living in a computer simulation ?
Tout ça me rappelle un excellent JdR du milieu des années 80 « Rêve de Dragon » => http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve_de_Dragon
Bonsoir,
Et bien si, il existe un ordinateur capable de tels calculs, et il se trouve ni plus ni moins dans notre tête.
Imaginez qu’il soit possible de combiner le potentiel de 100 individus de sorte que la réponse à leur demande soit unique et dirigée.
Chaque personne serait une unité de calcul parmi le milliard au sein d’une même puce (conscience globale).
Amicalement,
Chronos
Bah, c’est ce qui se passe réellement :
A part que l’ordi en question n’en est pas un : c’est Tout Ce Qui Est (Dieu ou autre nom de son choix), et les simulations, toutes les réalités probables…
et la particule ayant elle-même lsa propre conscience, elle intervient dans le champs d’action/création de l’individu qui l’observe
Enfin je dis ça je dis rien ^_^
Mais oui : nous sommes le « grand ordinateur » tel que décrit par Pensées Profondes, l’ordinateur dans « le guide du voyageur inter-galactique ».
L’ordinateur en question (nous) devait trouver la « question ultime », après que Pensées Profondes ait au bout de 6,5M d’années, trouvée la réponse ultime : 42.
Un article amusant – même s’il pourrait aller beaucoup plus loin s’il ne se contentait pas d’envisager un contexte de « simulation informatique ». Etant donné que la « réalité » est définie comme ce qui est perçu par nos sens, elle est relative et individuelle: il n’y a pas une réalité mais 7 milliards de réalité. Le concept de « réalité » est donc une illusion, tout comme la plupart des nos « certitudes » 🙂
Ahah je l’savais vous n’êtes qu’une bande de PNJ !
Plus sérieusement je trouve l’idée très élégante mais aussi très paradoxale:
-On créé des ordinateurs en s’inspirant de l’univers, en utilisant ses propres lois (comme la mécanique quantique etc..)
-Puis on observe ces mêmes lois et on se dit : « Tiens ! l’univers me fait penser a un ordinateur !
C’est comme si vous vous coupiez une part de pizza et que, le point poser sur votre menton, vous vous demandiez: « Et si la pizza toute entière était un peu comme cette part de pizza ? »
(Oui il faut vraiment fumer beaucoup d’opium avec le Guru pour en arriver la)
çà n’a aucun sens !
Evidemment que nous vivons dans une part de pizz.. Pardon je veux dire dans une simulation. A la condition que nous appelions « simulation » un espace en 3 dimensions dans lequel le temps s’écoule sauf quand on se déplace a une certaine vitesse, ou tout se qui existe, de la plus petite particule d’atome aux filaments de galaxies en passant par l’espace lui même soit régis par un ensemble de règles immuables ou il n’y a jamais le moindre parasite et ou les nombre sont infinis..
Bref la simulation parfaite vous y êtes profitez !