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Les humains, avec nos plus proches parents les chimpanzés et les gorilles, sont à peu près les seuls animaux qui ont des empreintes digitales. Le seul autre est le koala, un adorable marsupial qui est éloigné de nous, par 70 millions d’années d’évolution.

Comme nous partageons ces marques distinctives avec nos cousins ​​les primates, il est fort probable que les empreintes digitales ont d’abord évolué avec notre ancêtre commun, il y a plusieurs millions d’années. Mais ce n’est pas le cas avec les koalas, qui sont les seuls d’entre tous les marsupiaux à avoir ces empreintes. Et ce n’est pas seulement que nos empreintes digitales soient à peu près semblables aux koalas, elles sont vraiment identiques. Un expert qualifié aurait du mal à faire la différence entre les empreintes digitales de l’homme et celle du koala, même en utilisant un microscope.

Une comparaison des empreintes digitales de l’homme (à droite) et du koala, avec en dessous une vue au Microscope électronique :

empreinte-Koala-vs-homme_01Alors que les deux formes sont assez similaires dans la vue large, c’est sous une résolution, encore plus élevée, d’un microscope électronique qu’elles semblent pratiquement impossibles à distinguer.

Pourquoi avons-nous subi exactement le même chemin que l’évolution des koalas ? En effet, pourquoi avons-nous des empreintes digitales, étant donné que si peu d’autres animaux en ont ? La première question pourrait aider à répondre à la seconde, à la fois nos ancêtres hominidés et les koalas peuvent avoir fait évoluer des empreintes digitales car ils grimpent dans les arbres de la même manière.

Selon des chercheurs de l’Université d’Adélaïde :

 
Les koalas se nourrissent en grimpant à la verticale sur les petites branches d’eucalyptus, une fois arrivé en haut, il attrape des poignées de feuilles et les mâches. Par conséquent, l’origine des dermatoglyphes (empreintes digitales) est mieux expliquée que son adaptation biomécanique à saisir, laquelle produit des influences mécaniques multidirectionnelles sur la peau. Ces forces doivent être estimées au plus juste, pour un contrôle précis des pressions et des mouvements statiques et par conséquent nécessitent une organisation ordonnée de la surface de la peau.

 

Mais qui va se charger de les contrôler ?

L’étude, qui date quand même de 1997, par  Maciej Henneberg, Kosette M. Lambert, Chris M. Leigh de l’Université d’Adélaïde : Fingerprint homoplasy: koalas and humans.

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