Gengis Khan aurait pu être l’empereur de l’écologie lorsque lui et ses camarades envahisseurs firent tellement de victimes sur de grandes étendus de terres cultivées que celles-ci se sont transformée en forêts, éliminant des millions tonnes de dioxyde de carbone dans l’air. Et, bien que ses méthodes peuvent être très difficiles à accepter pour tout gentil écologiste, ceux-ci pensent qu’elles pourraient être la première réussite mondiale dans un cas de refroidissement artificiel de la Terre.
Portrait de Gengis Khan
Les massacres du chef mongol, entrainant la mort de plus de 40 millions de personnes entre le 13e et 14e siècle, auraient contribué à éliminer 700 millions de tonnes de dioxyde carbone (1 ans d’utilisation de pétrole) de l’atmosphère, c’est se qu’a révélé une étude de l’université de carnégie qui a mesurée l’impact carbone de certains évènements historiques qui ont impliqué un grand nombre de décès, comme la peste noire en Europe, la chute de la dynastie Ming en Chine et la conquête des Amériques. Tous ces évènements, qui ont provoqué un fort dépeuplement, ont donné une chance aux forêts de se redévelopper permettant d’éliminer le dioxyde de carbone. Ce qui fait, de tous ces évènements, Gengis Khan le grand gagnant en terme écologique, est que son invasion sanglante à durée un siècle et demi et s’est étendu sur 22 % de la surface de la Terre. Les Terres dépourvues de cultivateurs et nourries du sang des cadavres se sont retransformées en forêts…
Une forêt Russe qui, avant le passage de Gengis, était une zone de culture.
Tout cela met en évidence le fait que l’impact humain sur le climat a débuté bien avant l’utilisation du charbon et du pétrole. Selon Julia Pongratz, qui a dirigé la recherche à l’Institution Carnegie au secteur de l’écologie globale. : “En fait, les humains ont commencé à influencer l’environnement, il y a des milliers d’années, en modifiant la couverture végétale des paysages de la Terre lorsque nous avons défriché les forêts pour l’agriculture”.
Petite vidéo explicative :
Pour rebondir sur la conclusion, il y a une corrélation (mais pas nécessairement de lien de causalité) entre :
-l’arrivée de l’Homme en Amérique du Nord
-la disparition des grands mammifères (il y avait par exemple, des chameaux, des éléphants et des guépards en Amérique il y a 50k ans)
-des modifications dans les écosystèmes de prairies d’amérique du Nord
et (si je me rappelle bien) des changements climatiques.
Il n’est pas facile (ou meme possible) de faire la part des choses. Est-ce que c’est (comme je le crois) l’arrivée de l’Homme, qui est a l’origine de la disparition des animaux, lesquels ont entrainé des modifications des écosystemes et donc des changements climatiques?
L’inverse? Des changements climatiques, qui modifient les milieux, et font disparaitre les animaux qui en sont dépendants? L’arrivée de l’Homme dans tout ça étant une coïncidence?
Tout est possible. Comme je l’ai dit, il est difficile de mettre en évidence des liens de causalité. Par contre il y a définitivement une corrélation entre arrivée de l’homme et disparition des animaux. La même chose est vraie en Asie, en Europe et en Australie. Systématiquement, et ce à des époques très différentes, l’arrivée de l’Homme sur un continent est corrélée avec des modifications de la taille des mammifères, vers des tailles plus petites!
(on les a bouffé! Pardi! Mais Ce genre d’arguments fait pale figure dans un article!) Il faut maintenant montrer la relation de cause à effet!