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S’il vous fallait une preuve supplémentaire que le fait marcher dans la nature réduit votre stress

S’il vous fallait une preuve supplémentaire que le fait marcher dans la nature réduit votre stress

La vie urbaine peut être stressante et intense, nous le savons tous. Alors que la moitié de la population mondiale vit déjà en ville (et que d’autres s’y installent chaque jour), les villes ne peuvent que devenir plus grandes, plus bruyantes et plus peuplées, ce qui signifie probablement beaucoup plus de stress pour beaucoup plus de gens. Mais il existe un antidote : selon une nouvelle étude, passer du temps dans la nature peut faire une grande différence, même si ce n’est que pour une heure de temps en temps.

Depuis des décennies, les chercheurs ont constaté des différences de santé mentale…

Des scientifiques ont peut-être aperçu à quoi ressemble la tristesse dans le cerveau humain

Des scientifiques ont peut-être aperçu à quoi ressemble la tristesse dans le cerveau humain

Des chercheurs pensent avoir découvert la partie de votre cerveau très liée au fait d’avoir le blues.

Jusqu’à tout récemment encore, les neuroscientifiques ne savaient pas grand-chose de l’émotion mélancolique d’un point de vue scientifique. Ils savaient que la partie du cerveau appelée amygdale jouait un rôle, mais les scans du cerveau n’étaient pas assez rapides pour détecter ce qui se passait pendant les fluctuations de l’état émotionnel entre deux moments…

Un mensonge en entraine un autre… plus gros et notre cerveau s’y adapte particulièrement bien

Un mensonge en entraine un autre… plus gros et notre cerveau s’y adapte particulièrement bien

Une nouvelle étude suggère que si vous racontez trop de petits mensonges, vous allez bientôt vous retrouver à en raconter de plus gros. Non seulement cela, mais vous trouverez plus facile à faire de plus gros mensonges alors que votre cerveau s’adapte à votre malhonnêteté. Sans entrave pour poursuivre vos bobards, ces scénarios sont susceptibles de déboucher sur le genre de gros mensonges qui peut ruiner des carrières et détruire des couples (y en a même qui ont été jusqu’à tuer).

Image d’entête tirée du film “Le talentueux Mr. Ripley”.

L’étude, réalisée par des chercheurs de l’University College London, fait précisément référence à des mensonges « self-service », qui vous profitent  par le biais de la malhonnêteté, comme « d’arranger » ses expériences professionnelles pour décrocher un emploi, de mentir sur son salaire pour accéder à un groupe social spécifique et autres… Comme nous sommes nombreux à le savoir, un mensonge en entraine un autre et c’est l’effet boule de neige, et pas seulement parce qu’il faudra d’autres mensonges pour couvrir l’original, mais parce que l’exercice est rendu facile et que cela entraine généralement de plus grands mensonges.

Pour leurs expériences, les chercheurs ont présenté des pots remplis à des degrés divers de pièce de monnaie à un cobaye humain allongée dans un appareil IRM scrutant l’activité de son cerveau. Ils devaient transmettre leur estimation de la quantité des pots à une personne se situant dans une autre pièce. Ce dernier ne disposait que d’une image floue, en basse résolution des pots, ils dévalent donc s’en remettre à l’estimation de son partenaire. Selon les scénarios, une bonne réponse signifierait une récompense financière pour la personne dans l’IRM et son partenaire. Mais dans d’autres, il a été précisé au volontaire IRM qu’une mauvaise réponse du partenaire se traduirait par une plus grande récompense pour eux deux, mais quand même plus petite pour le partenaire. Dans d’autres séries d’expériences, les réponses incorrectes ont bénéficié au partenaire, mais pas au volontaire.

Selon l’analyse des données récupérés, cette lente, mais constante croissance de la malhonnêteté a un fondement biologique, le cerveau s’adapte aux mensonges au fil du temps, il est « désensibilisé » aux petits mensonges et, ainsi, les plus grands sont légèrement moins difficiles à entreprendre. Ce processus de désensibilisation, dont nous pouvons remercier pour cela la sensibilité réduite de notre amygdale, se poursuit, ouvrant la voie à de plus grosses balivernes.

Les chercheurs poursuivent en précisant que :

L’étendue de la sensibilité réduite de l’amygdale à la malhonnêteté sur une décision actuelle par rapport à la précédente, prédit l’ampleur de la progressivité de la malhonnête (self-service) sur la prochaine décision.

Curieusement, cependant, cette escalade dans le mensonge n’est pas observée lorsqu’ils sont racontés au profit d’un “partenaire”. Si, par exemple, votre meilleur ami vous demande si vous pensez que son bébé est mignon et que n’est pas le cas, vous allez probablement répondre oui, pour le bénéfice de votre ami. Ces scénarios sont, dans certains cas, considérés comme une attente sociale, alors que le mensonge est perçu comme une plus petite transgression que, par exemple, de heurter les sentiments de quelqu’un. Dans ce cas, lorsque le bénéfice est uniquement pour le partenaire, la désensibilisation et l’escalade résultantes n’ont pas été observées.

L’étude publiée dans Nature Neuroscience : The brain adapts to dishonesty….

La femme qui ne connait pas la peur.

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Une femme américaine (Kentucky, USA) de 40 ans, mère de 3 enfants, ressent toutes les émotions, sauf la peur. Elle peut se faire agresser avec différentes armes, traverser des maisons hantées, regarder 3 fois l’exorciste, elle restera totalement imperturbable au...

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