Deux cartes pour comparer le temps que l’on mettait à atteindre sa destination dans le monde en 1914 et en 2016
La carte isochrone, en entête et sur laquelle vous allez cliquer pour l’agrandir, présente le temps qu’un voyageur mettait pour atteindre sa destination en partant de Londres avec les moyens de locomotion disponible en 1914.
Elle a été créée cette même année par le cartographe royal anglais John G. Bartholomew et incluse avec plusieurs autres outils de ce type dans son Atlas de géographie économique (disponible ici : An Atlas of Economic Geography). Un livre “destiné aux écoliers, qui contient tout ce dont un jeune entrepreneur, un impérialiste, un commerçant ou un voyageur (en 1914) pourrait avoir besoin”.
En partant de Londres, les zones vertes foncées, comme le Soudan, une grande partie du Brésil, l’Australie ou le Tibet, pouvaient être atteintes en plus de 40 jours de voyage. Toute l’Europe occidentale est accessible en 5 jours, tout comme certaines parties de la côte Est des États-Unis, tandis que d’autres parties du Midwest américain seront atteintes en au moins 10 jours.
102 ans plus tard, Rome2rio, un «planificateur de trajets globaux compréhensif» a voulu comparer ces interminables périples avec ceux de notre époque. Il a donc mis à jour la carte de Bartholomew, aux normes de 2016. Toujours à partir de son ancien centre impérialiste, Londres, avec la même légende de couleur.
Ici, un voyage dans la plupart des pays du monde prendra moins d’une journée, avec quelques exceptions en périphérie, comme la Sibérie, le Groenland, le cercle polaire arctique, qui prendront deux, peut-être trois jours à atteindre.
Clic pour agrandir (Rome2rio)
Sur le blog Rome2rio : Time Flies? According To These Maps It Does.
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Très joli travail. Une lecture rapide m’enseigne deux choses: on va en général dix fois plus vite, et les régions rapidement atteignables sont bien plus fragmentées. La seconde affirmation est peut-être uniquement un effet d’échelle puisqu’on a remplacé les gares par les aéroports – à vérifier.