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Comment l’absence d’odorat pourrait nous faire maigrir

8 Juil 2017 | 0 commentaires

souris-graisse-odorat

D’être capable de sentir les aliments avant de les manger pourrait nous faire grossir indépendamment de la quantité de matière grasse, selon une nouvelle étude réalisée sur des souris et que les scientifiques estiment représenter un lien entre l’odorat et le métabolisme.

Des souris nourries avec le même régime enrichi en matières grasses présentaient de grandes différences dans leur prise de poids selon que leur odorat ait été temporairement désactivé ou non.

Image d’entête; tirée de l’étude : la souris du haut a profité du même régime alimentaire riche en graisse que la souris du bas, mais en ayant son odorat génétiquement désactivé. (Céline Riera et Col./ université de Californie à Berkeley)

Pour les chercheurs de l’université de Californie à Berkeley, leur étude suggère un lien entre ce que les animaux peuvent sentir et la façon dont ils brûlent des calories : donc, s’ils ne sentent pas leurs aliments, ils brûlent les graisses au lieu de les stocker.

Selon Céline Riera qui a participé à l’étude :

Ce document est l’une des premières études à vraiment montrer que si nous manipulons des intrants olfactifs, nous pouvons effectivement modifier la façon dont le cerveau perçoit l’équilibre énergétique et comment il le régule.

En utilisant la thérapie génique, les neurones olfactifs dans un groupe de souris testées ont été temporairement désactivés avant de revenir à leur état initial après plusieurs semaines. Ces souris sans odorat ont commencé à transformer leurs cellules adipeuses (adypocites) beiges, utilisées pour stocker la graisse autour du corps, en cellules adipeuses brunes qui brûlent des acides gras. De plus, leurs cellules adipeuses blanches, qui stockent de la graisse autour des organes internes et qui peuvent engendrer des problèmes de santé si elles sont trop nombreuses, ont diminué.

En résumé, ces souris privées d’odorat sont devenues des machines à brûler les graisses. Ils ont fait cela par le biais de leur système nerveux sympathique, qui augmente la combustion des graisses.

Dans le groupe des souris non traitées, qui ont reçu de la nourriture avec les mêmes graisses que celles privées d’odorat, leur poids a augmenté. Ces souris ont gagné environ 100% de leur poids d’origine, comparativement à un maximum de 10% dans l’autre groupe.

Les chercheurs ont également constaté que les souris qui étaient déjà obèses et dont l’odorat avait disparu présentaient des signes de perte de poids, tandis qu’un groupe de souris à l’odorat affuté, élevées avec des nerfs olfactifs très sensibles dans un laboratoire en Allemagne, ont gagné encore plus de poids.

Selon l’un des chercheurs, Andrew Dillin :

Les systèmes sensoriels jouent un rôle dans le métabolisme. Le gain de poids n’est pas seulement une mesure des calories prises, mais il est également lié à la façon dont ces calories sont perçues.

Si nous pouvons valider cela chez les humains, peut-être que nous pourrons fabriquer un médicament qui n’interfère pas avec l’odorat, mais bloque ce circuit métabolique. Ce serait incroyable.

Un tel médicament pourrait aider ceux qui ont du mal à perdre du poids en motivant leurs systèmes de combustion des graisses. La recherche pourrait être également utilisée pour améliorer les traitements de ceux qui ont perdu leur odorat par le vieillissement ou par des maladies comme celle de Parkinson, une perte qui correspond souvent à une baisse de l’appétit.

Le problème, quant à l’utilisation de cette même approche chez les humains, est que lorsque le système nerveux sympathique devient plus actif, nous produisons également plus de noradrénaline et cela peut déclencher une crise cardiaque.

Pourtant, avec davantage de recherche, c’est une technique qui pourrait aussi fonctionner chez les humains, pas nécessairement en bloquant les nerfs olfactifs du nez, mais en trompant notre corps pour le laisser croire que nous ne sentons rien.

Les scientifiques pensent qu’il existe un lien essentiel entre notre sens de l’odorat et les régions du cerveau qui régulent le métabolisme, en particulier l’hypothalamus : nous sommes plus sensibles aux odeurs lorsque nous avons faim, par exemple. La façon dont ces systèmes se lient entre eux n’est pas encore très bien définie.

Selon Riera :

Les personnes atteintes de troubles de l’alimentation ont parfois du mal à contrôler la quantité de nourriture qu’elles mangent et elles ont de nombreuses fringales.

Nous pensons que les neurones olfactifs sont très importants pour contrôler le plaisir de la nourriture et si nous avons un moyen de moduler cette voie, nous pourrions bloquer les fringales chez ces personnes et les aider à gérer leur consommation alimentaire.

L’étude publiée dans la revue Cell Metabolism : The Sense of Smell Impacts Metabolic Health and Obesity et présentée sur le site de l’université Berckley : Smelling your food makes you fat.

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