Sélectionner une page

Des extraterrestres se seraient-ils “mis en veille” en attendant que l’Univers se refroidisse ?

3 Juin 2017 | 20 commentaires

matrix-cocoons3

Dans la dernière tentative de savoir pourquoi nous n’avons toujours pas reçu de message, même un petit SMS, de créatures qui devrait pouvoir subsister sur une des milliards de milliards de planètes potentiellement habitables dans l’univers (paradoxe de Fermi), un trio de chercheurs suggére que des civilisations extraterrestres avancées se seraient imposé une “hibernation” en attendant un avenir où l’Univers serait beaucoup plus froid qu’il ne l’est actuellement, ce qui faciliterait une puissance de calcul que nous ne pouvons même pas imaginer

Une nouvelle théorie, écrite par le neurologiste d’Oxford Anders Sandberg, l’expert en intelligence artificielle Stuart Armstrong et Milan Ćirković de l’Observatoire astronomique de Belgrade, en Serbie, soutient que des civilisations beaucoup plus avancées auraient déjà pu explorer une grosse partie de l’Univers et attendent maintenant un meilleur moment pour y “revivre”.

Selon Sandberg et Ćirković sur leur blog :

À l’heure actuelle, les radiations de fond cosmique rendent presque tout dans l’Univers plus chaud que 3 Kelvins, mais à mesure que l’Univers s’étend, cette température de fond diminuera de façon exponentielle.

Donc, si vous voulez réaliser autant de traitement de données que possible avec l’énergie que vous avez, il est judicieux d’attendre. Cela s’améliorera de manière exponentielle.

Bon, il n’y a aucun moyen de « prouver » tout cela et les chercheurs se sont un peu amusé à extrapoler/ se projeter, même s’ils admettent que la raison la plus probable pour laquelle nous ne trouvons pas d’extraterrestres, c’est qu’ils n’existent pas ou sont trop éloignés. Mais ils estiment que cette forme de raisonnement nous aide non seulement à exclure de nombreuses possibilités liées au paradoxe de Fermi, tout en nous donnant un aperçu de nos chances et de notre avenir dans l’Univers.

Donc, introduisons-nous dans l’hypothèse dite de l’estivation (qui signifie une torpeur prolongée ou une forme d’hibernation).

La prémisse est basée sur l’hypothèse que plus une société se développe, tant sur le plan culturel que sur le plan technologique, plus il est probable qu’elle passe d’une base biologique à quelque chose de presque entièrement mécanique, en tout numérique.

Si nous, les humains, commençons déjà à créer des parties du corps artificiel et des dispositifs biologiques qui peuvent fusionner un cerveau vivant avec une intelligence artificielle, imaginez ce que des civilisations avec des milliers, voire des millions d’années, auraient déjà réalisé.

Comme Steven Dick, scientifique de la NASA, l’a suggéré aux traqueurs d’extraterrestre professionnels du SETI, nous ne devrions pas limiter notre recherche à des signes biologiques de la vie, nous devons aussi rechercher des extraterrestres qui “se sont depuis longtemps avancé au-delà de la chair et du sang au profit de l’intelligence artificielle ».

L’idée derrière la théorie de Sandberg et ses collègues est que des civilisations plus avancées auraient compris comment abandonner leurs faibles et mortels corps biologiques en téléchargeant leurs esprits dans une machine, faisant du processeur et de ses traitements des données la ressource la plus précieuse de toutes.

L’hypothèse de l’estivation soutient que si la puissance de calcul, donc l’énergie, est la seule ressource qui maintienne une telle civilisation, les bonnes conditions sont cruciales pour la poursuite de son avancement.

Selon Sandberg et Ćirković sur leur blog :

Il existe un coût thermodynamique pour effectuer un traitement de données qui dépend de la température : en principe, le traitement des processus devient 10 fois plus efficace si votre ordinateur est 10 fois plus froid (mesuré en Kelvins).

Ainsi, à en juger par la façon dont l’univers en expansion devrait se refroidir au cours des millions d’années à venir, les extraterrestres post-biologiques pourraient envisager de se mettre dans un “mode veille” pour éviter les mauvaises conditions actuelles.

Selon les chercheurs :

Une civilisation avancée a peut-être exploré une grande partie de l’Univers, fait ce qui est faisable avec la nature existante, et maintenant, il ne leur reste que des choses “culturelles” internes à faire. Ces choses peuvent être considérées comme du traitement de données. S’ils veulent maximiser ce traitement, ils ne devraient pas le faire aujourd’hui, mais attendre le futur froid dont ils obtiendront beaucoup plus (1030 fois plus !).

Cela ne vous surprendra probablement pas de savoir que tout le monde n’est pas convaincu par cette logique. Pour certains, le fait de renoncer des milliers ou à des millions d’années d’avancement pour finir dans un avenir plus économe en énergie n’a pas vraiment de sens.

En cette période chaotique, quand les choses semblent vraiment mal tourner pour l’avenir de la Terre, parfois il ne nous semblerait presque pas si grave de considérer une vie en sommeil dans un disque dur sur Mars…

L’étude publiée dans le Journal of the British Interplanetary Society et accessible au format PDF sur ArXiv : That is not dead which can eternal lie:  the aestivation hypothesis for resolving Fermi’s paradox, présentée sur le blog de Sandberg et Ćirković : The Aestivation hypothesis: popular outline and FAQ.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Le Guru fait une pause dans ses écrits, car il a besoin de votre soutien !

Le Guru lance un appel aux dons afin de l’aider à poursuivre son activité…

Un orang-outan est le premier non-humain à soigner des blessures à l’aide d’une plante médicinale

]Un orang-outan sauvage mâle de Sumatra a été observé en train d’appliquer les feuilles mâchées d’une plante aux propriétés médicinales connues sur une plaie de sa joue. Il s’agirait du premier cas documenté de traitement actif d’une plaie par un animal sauvage à l’aide d’une substance végétale biologiquement active connue.

Les chercheurs ont observé l’orang-outan, qu’ils ont baptisé Rakus, en juin 2022 dans la zone de recherche de Suaq Balimbing, dans le parc national de…

Des chercheurs reconstituent le visage d’une Néandertalienne à partir d’un crâne écrasé vieux de 75 000 ans

Une équipe de paléo-archéologues est présentée dans un nouveau documentaire dans lequel ces experts ont reconstitué le visage d’une femme néandertalienne ayant vécu il y a 75 000 ans.

Le crâne, écrasé en centaines de fragments probablement par un éboulement après la mort, a été déterré en 2018 dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan irakien. Baptisés Shanidar Z, les restes du Néandertalien sont peut-être la partie supérieure d’un squelette découvert dans…

Des scientifiques créent des cerveaux hybrides souris-rat avec des neurones des deux espèces

Des chercheurs américains ont utilisé une technique spéciale pour éliminer les neurones de souris en développement, qu’ils ont remplacés par des cellules souches de rat. Ces cellules se sont transformées en neurones de rat dans le cerveau de la souris, qui est AINSI devenu un cerveau hybride. Chose remarquable, les rongeurs modifiés sont en bonne santé et se comportent normalement, ce qui est très prometteur pour les thérapies régénératives neuronales.

Les recherches ont été menées par deux équipes indépendantes, qui ont publié leurs résultats…

La vie s’est épanouie alors que le champ magnétique de la Terre a failli disparaître il y a 590 millions d’années

Le champ magnétique terrestre a failli s’effondrer il y a quelque 590 millions d’années, exposant vraisemblablement la vie à la surface de la planète à un risque d’augmentation du rayonnement cosmique.

Selon de nouvelles recherches, l’affaiblissement temporaire du bouclier magnétique aurait pu être tout sauf une catastrophe biologique. En fait, il pourrait avoir augmenté les niveaux d’oxygène, créant ainsi les conditions idéales pour l’épanouissement des premières formes de vie…

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This