Les humains entrainent leur environnement ainsi qu’eux même vers de nouvelles formes d’évolution
La rapidité avec laquelle nos modes de vie moderne et nos systèmes économiques façonnent l’évolution est décrite dans une série d’études scientifiques publiées le mois dernier ainsi que dans une nouvelle recherche menée par Marina Albert et son équipe de l’université de Washington. Elles laissent peu de place au doute quant au fait que les humains sont responsables de l’émergence de nouvelles et très rapides formes d’évolutions.
Image d’entête : La carte de l’empreinte urbaine globale en noir et blanc (Global Urban Footprint – GUF), portrait de la présence humaine sur Terre en 2012. (ESA)
Notre impact sur la planète est tellement profond que certains scientifiques on définit notre ère, comme “l’anthropocène”, du fait que les humains sont devenus la force dominante qui influence la planète, discernable même dans le registre géologique et nous semblons désormais tenir entre nos mains le destin évolutif de millions d’espèces.
L’impact sans précédent qu’ont les humains sur la planète est bien connu, il est mené par la pollution, l’eutrophisation, l’urbanisation, le défrichage, la fragmentation de l’habitat, le changement climatique global, la surpêche / la pêche, l’invasion par des espèces exotiques, la domestication, l’émergence de nouvelles maladies et la disparition des anciennes, pour n’en nommer que quelques-unes. Beaucoup, si ce n’est tous, ont des effets sur le vivant qui nous entoure ainsi que sur notre espèce. Leurs impacts peuvent être mesurés et certains d’entre eux se jouent à l’échelle mondiale, comme le changement climatique anthropique, alors que d’autres sont plus locaux comme la pollution et l’urbanisation croissante.
Titrée de l’introduction des chercheurs qui ont rassemblé toutes les études récentes mettant en évidence l’influence humaine sur leur environnement. Représentation graphique sur la façon dont la dynamique éco-évolutive interagit avec les influences humaines. Sur la droite, les activités humaines qui peuvent avoir des effets écologiques directs sur la population des espèces, la structure de ces communautés et la fonction de ses écosystèmes. Ces effets écologiques directs peuvent influencer les caractères (phénotypes) et les propriétés génétiques (génomes) des espèces, conduisant ainsi à des effets indirects d’évolution par les activités humaines. Celles-ci peuvent également influer directement sur les phénotypes et les génomes des espèces qui peuvent alors influencer la dynamique des populations, la structure de la communauté et la fonction de l’écosystème. Des changements dans l’un ou l’autre de ces paramètres évolutifs ou écologiques peuvent alors avoir des conséquences importantes pour les activités humaines et leurs sociétés. (Andrew P. Hendry/ Philosophical Transactions of the Royal Society B)
En ne citant que quelques exemples, parmi tous ceux exposés dans les dizaines d’études compilées récemment par Andrew P Hendry (université McGill), Kiyoko M. Gotanda (université de Cambridge) et Erik I. Svensson (université Lund)…
Il ne fait aucun doute pour les biologistes que la pêche commerciale a eu un impact profond sur les espèces de poissons sauvages. En ciblant les grands animaux, comme la pêche commerciale l’a généralement fait, certaines espèces sont devenues plus petites et une proportion croissante atteigne leur maturité à un plus jeune âge et sont ainsi de plus petite taille.
Dans les zones urbaines, où l’impact humain est le plus évident, de nombreuses études ont montré que les plantes et les animaux, natifs et introduits, évoluent en réponse à la transformation humaine de l’environnement.
Parmi les modifications documentées vous avez les changements dans la coloration des plumes chez les populations d’oiseaux vivant dans les zones urbanisées, leur chant auparavant mélodieux qui s’est adapté au bruit environnant, la résistance développée par les poissons évoluant dans les cours d’eau polluée et les mauvaises herbes poussant dans les zones pavées cessant de disperser leurs graines, sans évoquer l’impact de la pollution lumineuse.
Il y a, par exemple, un célèbre cas de ce que l’on appelle le “mélanisme industriel”. Cela a entrainé une baisse spectaculaire du nombre de papillons de couleur claire en Angleterre pendant les années 1800, lorsque l’industrialisation a entrainé des fumées qui ont noirci et dégradé les troncs d’arbres, camouflant les individus de couleur foncée de leurs prédateurs, les oiseaux. Mais quand cette pollution a finalement été nettoyée dans les années 1970, la situation s’est inversée et les papillons de couleur sombre ont commencé à être visible de leur prédateur, changeant leur population en conséquence.
Mais la résistance aux antibiotiques est l’un des exemples les plus évidents que nous ayons de l’évolution en action chez les espèces contemporaines. C’est évidemment aussi de mauvaises nouvelles pour la santé humaine qui est confrontée aux superbactéries (bactéries multi résistantes ) qui sont estimées faire des dizaines de millions de morts par an d’ici 2050.
Ces impacts vont très probablement aussi modifier le cours de notre évolution. Nous évoluons encore après tout, et de façon parfois surprenante. Et ce qui affecte d’autres espèces nous affecte aussi, car nous ne pouvons pas échapper aux profonds changements environnementaux en cours.
Il y a eu un changement majeur dans l’alimentation humaine, y compris une énorme réduction dans la diversité des aliments consommés.
Une transition épidémiologique majeure s’est produite en raison de l’apparition de maladies infectieuses modernes, résultant du surpeuplement et de l’insalubrité, de la manipulation d’animaux domestiques/ d’élevages et d’espèces nuisibles attirées par les structures humaines, modifiant de façon spectaculaire le nombre et les types d’agents pathogènes rencontrés.
Presque tous ces changements se produisent aujourd’hui, et à un rythme beaucoup plus rapide qu’il ne l’a jamais été. Seulement cette fois-ci, nous sommes plus de 7 milliards, nous devenons rapidement une espèce hautement urbanisée et notre impact environnemental est maintenant mondial.
Les signes de ces changements profonds peuvent être observés aujourd’hui dans le génome humain, avec plus de 86% des maladies actuelles ayant une origine génétique chez les Européens et les Afro-Américains résultant de ces changements. Et nous devons nous rappeler que la plupart des gens dans le monde aujourd’hui ne bénéficient pas des avantages des soins médicaux modernes, ils sont donc soumis à une sélection naturelle plus intense que les gens des nations plus riches.
Le Guru vous le rappel, ce ne sont là que quelques exemples, parmi les nombreux recensés dans les différentes études réunies…
Pour les chercheurs, nous disposons des moyens de constater de ces effets et nous avons la capacité de penser à l’avenir. Il faut s’appuyer sur notre passé collectif, comprendre et planifier la façon dont nos actions actuelles installent une succession d’évènements qui façonneront notre évolution pendant des centaines voire des milliers d’années à venir.
Nous devons exhorter les décideurs politiques à commencer à réfléchir à l’avenir de la santé et du bien-être de l’humain dans un horizon multigénérationnel, et pas seulement au cycle électoral actuel. L’avenir peut bien en dépendre.
Les dizaines d’études recensant les modifications qu’engendrent l’activité humaine compilées par Andrew P Hendry (université McGill), Kiyoko M. Gotanda (université de Cambridge) et Erik I. Svensson (université Lund) publiées dans Philosophical Transactions of the Royal Society B : Human influences on evolution, and the ecological and societal consequences et l’étude de Marina Albert de l’université de Washington publiée dans PNAS : Global urban signatures of phenotypic change in animal and plant populations.
« Nous devons exhorter les décideurs politiques à commencer à réfléchir à l’avenir de la santé et du bien-être de l’humain dans un horizon multigénérationnel, et pas seulement au cycle électoral actuel. L’avenir peut bien en dépendre. »
Ce n’est malheureusement pas gagné …. merci pour votre travail .
l’avenir pourrait effectivement en dépendre…
Voilà qui répond à bien des interrogations…
Au passage, une petite remarque sur le docu sur l’autisme diffusé en ce moment par Arte. Il semblerait que cette maladie soit causée par un appauvrissement du microbiote intestinal lui-même du à des facteurs environnementaux (pesticides, bouffe industrielle, perturbateurs endocriniens, etc…). Comme on le sait depuis peu, un tiers de nos neurones sont situés autour de l’intestin. A terme, l’appauvrissement de notre écosystème interne pourrait amener une explosion du nombre de cas d’autisme. En fait, c’est déjà le cas.
Suffit pour s’en convaincre d’observer le nombre de gens enfermés dans leur bulle qui se livrent à de curieux stéréotypes : ainsi dans le métro, j’ai vu des homo sapiens parler à des interlocuteurs invisibles plutôt qu’avec leurs voisins, tapoter hystériquement avec leurs doigts sur des objets en plastique, autant de symptômes inquiétants…
Conclusion, nous sommes des êtres symbiotiques.
@Rien ne se perd : Je pense que vous confondez le fait que l’on dépiste de mieux en mieux l’autisme avec une épidémie. Les tests sont plus affinés et systématiques, et les statistiques mieux tenues. Avec le même raisonnement, ce n’est pas caricatural d’affirmer qu’il y a une épidémie d’Alzheimer, ou de « surdouance ».
Et par rapport aux hypothèses de facteurs d’autisme que vous évoquez, ce ne sont justement que des hypothèses, pas des théories, ni des observations. Il n’y a à l’heure actuelle, rien de sérieux, c’est à dire pas d’étude avec un protocole fiable qui ait décelé un quelconque lien avec les bactéries, l’intestin, l’alimentation… Le consensus scientifique (qui n’a rien de totalitaire, j’aime à le rappeler pour prévenir des critiques que je connais ^^) est en accord avec le fait qu’on nait autiste. Les facteurs environnementaux, s’ils existent, pourraient avoir éventuellement un effet génétique, mais pas comme un cancer.
Mais c’est une maladie chronique qui trouve sa cause dans un fonctionnement différent du cerveau.
Donc s’il vous plaît, modérez vos propos, vous ne pouvez rien affirmer sur les causes de l’autisme que vous avancez. Ou alors, et je vous y encourage, apportez des sources, il sera alors très agréable et constructif de débattre avec 😉
@Gra : Je me souviens avoir vue un séminaire (je n’ai donc pas les sources, mais avec un peu de recherche on doit pouvoir les trouver) exposant le fais que, chez la drosophile, le retrait d’une seule espèce de microbiote durant le stade précoce pouvait modifier le développement du l’individu, amenant à une apparition du stade adulte plus tardif.
Dans ce cas, qu’es ce qui pourrait ne pas laisser penser qu’un défaut de développement cérébral ne puissent pas être dût en partie au microbiote ? ^^
Certe, Le parallèle avec l’humain et l’autisme est un peu grossié, mais il montre bien que la flore intestinal peut être important dans le développement d’un individu (du moins chez la drosophile) !
Après bien sur, il reste à le prouver ou le réfuter.
Ben… je vous avoue humblement que je n’irais pas pousser le vice jusqu’à compulser des rapports scientifiques. Pour dire la vérité, je fais partie d’une espèce assez commune et paresseuse désignée (selon la taxonomie en vigueur) sous le nom scientifique de Vulgum Pecus. Je me contente donc de parcourir d’un oeil assez bovin quoique curieux des sites de vulgarisation grâce auxquels les ploucs de mon acabit peuvent profiter des immenses lumières de gurus autorisés (ou non).
Quoi j’en fais trop ? Bon… d’accord : la modération, c’est pas mon truc.
Ma source pas scientifique pour un sou, c’est un documentaire Arte sur l’autisme. Il y a un an de cela, était diffusé un autre docu intitulé « le ventre, notre deuxième cerveau ». On y apprenait (de source sure puisque c’était vu à la télé), qu’un bon tiers de nos neurones tapissent nos intestins et interagissent avec le microbiote de notre bidoufle, ce qui pourrait agir sur nos émotions.
Et donc, dans ce nouveau docu, des bonshommes très sérieux mais dépourvus de blouses blanches (donc pas si sérieux) postulent que… je ne vais pas me répéter.
Voilà… je fais de mon mieux. Si vous voulez débattre avec mes sources, z’avez qu’à vous adresser à elles directement. Moi, j’y suis pour rien, je suis fatigué d’avoir coupé du bois toute la journée et j’ai plus de temps de cerveau disponible.
Vous l’avez deviné, j’habite à la campagne.
C’est le prix à payer pour se soustraire de toutes les saloperies toxiques inventées par des gurus tout de blanc vêtus. 😉
la seule maladie mentale à ne pas être soignée est la cupidité pourtant responsable de tous ces
maux que décrivent ces études.
@Diab : Voui, je n’ai pas connaissance d’une réfutation solide de ce type d’hypothèse. Ni de quelque test que ce soit à son égard d’ailleurs. Le problème est que pour des raisons éthiques, ça me semble compliqué de lancer des tests ^^
Et oui, c’est un peu grossier mais surtout hâtif et peu parcimonieux. Enfin bon, le principal selon moi, c’est de ne pas suivre ces gurus (pas LE guru, qui est amour) qui pensent pouvoir guérir l’autisme…
@Tout se transforme : Moui même les documentaires arte aiment relayer des théories farfelues ! Même s’ils font preuve de plus d’esprit critique que d’autres médias, j’ai parfois l’esprit qui tique devant. Blague.
Par rapport à votre temps de cerveau disponible, personne ne peut vous blâmer ^^, je vous encourage à rester aussi sceptique que votre dernier commentaire. Et par exemple, allez faire deux trois ptites recherches sur un certain Luc Montagnier, un autre gars en blouse. Il est partisan des théories bidon sur les origines intestinales de l’autisme. Ptit instant pub : un article que j’ai écris sur lui sors bientôt sur un blog, je mets le lien dès que c’est le cas ^^
« Théories bidons ». Et quoi ? Nous sommes supposés vous croire sur parole ? Avez-vous remarqué que vous vous permettez de juger et d’assener des vérités supposées sans jamais avancer de faits étayés ? Et que vous attribuez des assertions imaginaires à vos interlocuteurs ? Est-ce là une attitude scientifique ?
Il se trouve que vos sources (que vous ne citez d’ailleurs pas) ne corroborent absolument pas mon expérience personnelle. Je ne parle pas de recherches scientifiques ni de reportages Arte mais de personnes autistes que j’ai côtoyé au cours de ma vie. Non, on ne naît pas toujours autiste. Certains enfants le deviennent, souvent vers l’âge de trois ans. Que les diagnostics soient plus précis n’infirme en rien la possibilité d’une augmentation des cas. A défaut de guérison, on peut du moins espérer une évolution des symptômes telle que certains autistes sont indétectables et oui les régimes sans gluten semblent avoir des effets positifs sans que l’on ne puisse non plus hurler au miracle.
Une pointure de votre envergure ne devrait pas sous estimer l’influence psycho-somatique de la qualification de la pathologie et le rôle de l’espoir dans le processus de guérison. Dire « on ne guérit pas » équivaut à une condamnation pour les patients et leurs familles et ne relève pas de la Science mais du registre de la croyance. J’espère de tout cœur que les faits vous contrediront le plus souvent possible et surtout que vous n’exercez pas votre rhétorique mortifère auprès de personnes en position de faiblesse. Allez un peu papoter avec vos collègues ethno-psychiatres ou même avec des guérisseurs, de vrais gurus et des marabouts de ficelle. Leur science est peut-être molle et leurs résultats incertains mais vous, vous y gagnerez certainement en Humanité(s).
Laissez votre DSM est la Bible de ceux qui épinglent les papillons de nuit pour le plus grand bénéfice des revendeurs agréés de Bayer & cie.
« théories bidons » : j’ai eu l’outrecuidance d’écrire ces termes pour évoquer les idées d’un personnage particulier. Comme vous m’en donnez l’occasion, je décide d’assumer mon auto-publicité, de mettre un lien vers l’article sur le Pr. Montagnier, et vous y verrez que ses assertions ne sont pas imaginaires. L’article est sourcé. Je ne vous demande pas de le lire, je me justifie. https://chroniqueszetetiques.wordpress.com/2017/02/15/les-vaguelettes-de-luc-montagnier/
Du reste, j’ai l’impression que vous me faites un procès d’intention, qui est justifié dans une certaine mesure. En effet je m’exprime mal, et j’oublie des précautions nécessaires.
Je parle de théories farfelues, c’est à dire qu’elles semblent étranges à première vue, et que jusqu’à maintenant il n’y a pas de preuves de leur efficacité. Ai-je une preuve qu’il n’y a pas de preuve de leur efficacité ? Non, et je ne sais pas comment faire pour en avoir, et je crois même que c’est impossible. Par contre jusqu’à preuve du contraire, il est sûrement plus raisonnable de traiter des troubles, quels qu’ils soient, avec des thérapies que l’on sait efficaces.
Et oui, j’ai passé ça à la trappe mais l’autisme se traite. Actuellement il ne se guérit pas, mais des thérapies non invasives montrent effectivement de bons résultats. J’avoue avoir un a priori sur les régimes sans gluten, mais je ne suis pas fermé d’esprit, je voudrais sincèrement et honnêtement connaître la nature des méthodes employées et des résultats.
Par rapport aux vérités que j’assène, j’ai regardé, et la seule chose qui ne soit pas une impression c’est qu’on naît autiste. Ok, j’y connais rien, je l’ai déduis du fait que j’entends de la bouche de scientifiques que l’autisme résulte d’un fonctionnement différent du cerveau. Je me permets cependant de remarquer que de votre côté, vous n’invoquez qu’une expérience personnelle. C’est un premier pas dans l’appréhension des choses, je vous l’accorde, mais jamais une preuve. Moi, mon expérience personnelle, elle me dit que la Terre est plate. Bon j’arrête de caricaturer à dessein, c’est moche.
Duh, votre dernier paragraphe et votre phrase de conclusion font mal. Mon avis sur le DSM est que ce n’est qu’une catégorisation la plus objective et froide possible des troubles pour faciliter le diagnostic (je me mouille, j’en sais trop rien!). L’évocation de Bayer&Cie, excusez moi, ça fait un peu complotiste. Enfin, vous me taxez de croyant condamnant ceux qui espèrent. J’en suis triste…Si des gens affirment pouvoir guérir l’autisme, c’est rude d’affirmer qu’actuellement on ne sait pas faire. La croyance c’est persister à penser qu’on peut. Peut-être le pourra-t-on un jour, l’espoir guide les recherches. J’espère également que les faits me donneront tort, mais pour l’instant il me semble raisonnable de se tourner vers ce qui marche, plutôt que vers ce qui n’est soutenu par aucune preuve. Et c’est humaniste de vouloir cela.
Je vous encourage à lire ceci, qui vous expliquera mon point de vue sur la chose, et son aspect froid : https://sceptom.wordpress.com/2013/12/21/reponse-a-nos-critiques-22-ca-ne-peut-pas-faire-de-mal/
Très heureux de rencontrer une contradiction
Désolé de revenir dessus, mais il me fallait une source…
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/autisme
« L’autisme apparaît dans la petite enfance, avant l’âge de trois ans, puis persiste tout au long de la vie. »
« Les données actuellement disponibles montrent que les maladies cœliaques secondaires à une intolérance au gluten, la vaccination combinée contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) ou encore les caractéristiques psychologiques des parents ne sont pas des facteurs de risque de TED. » (TED : Trouble envahissant du comportement, dont l’autisme fait partie)
« […] l’implication du GABA dans les mécanismes possibles à la base de l’autisme a contribué à l’élaboration d’une hypothèse selon laquelle un traitement diurétique, visant à réduire la concentration de chlore dans les neurones, pourrait diminuer la sévérité des troubles autistiques. L’hypothèse a été récemment testée avec un certain succès chez une soixantaine d’enfants. Un essai clinique de plus grande envergure devrait prochainement être lancé afin de confirmer l’intérêt de ce traitement. »
Merci VeGra, sans vous, je pense que je ne serais jamais allé fouillé plus loin ^^
Ce que je tire de tout ça, c’est qu’il y a effectivement une piste pour diminuer l’intensité des symptômes des troubles autistiques lié à la nutrition, mais aucune pour le « guérir » ! Oui, on pinaille sur les termes, mais les mots ont un sens.