La plus grande carte digitale du cosmos
En décembre, les astronomes qui exploitent le Pan-STARRS (pour Panoramic Survey Telescope et Rapid Response System), un puissant télescope placé sur un volcan dormant sur l’ile de Maui à Hawaï, ont publié les premiers résultats de leur relevé astronomique.
La pléthore de données récupérées énumère les positions, les couleurs et la luminosité de trois milliards d’étoiles, de galaxies et d’autres objets. Elle s’élève à deux petabytes de données, l’équivalent d’un milliard de selfies, selon l’Institut d’astronomie de l’université d’Hawaï. Toutes ces informations sont désormais conservées dans le « Mikulski Archive for Space Telescopes » (MAST) au Space Telescope Science Institute de Baltimore et disponibles à tous les astronomes désirant les consulter. En 2017, l’équipe du Pan-Starrs prévoit de produire un nouveau catalogue sur la façon dont ces choses se meuvent et évoluent.
Image d’entête (clic pour agrandir) : une vue comprimée de l’ensemble du ciel visible depuis l’Observatoire Pan-STARRS1 réalisée à partir d’un demi-million d’expositions, chacune d’environ 45 secondes, prises sur une période de 4 ans. Cette carte à la forme d’une sphère céleste, comme une carte de la Terre, mais en laissant de côté le quartier sud. Le disque de la Voie lactée ressemble à un arc jaune et les bandes de poussière apparaissent sous la forme de filaments brun rougeâtre. Le fond est constitué de milliards de faibles étoiles et de galaxies. Si cette carte était imprimée en pleine résolution, l’image aurait une longueur de 2,40 km de long. (Danny Farrow/ Pan-STARRS1 Science Consortium/ Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics)
L’un des principaux grands objectifs du projet, dirigé par un consortium international dirigé par l’université d’Hawaï, est de découvrir des objets en mouvement comme des astéroïdes afin que nous puissions les visiter et peut-être de les rediriger/ détourner avant qu’ils ne nous visitent, ainsi que de découvrir des supernovas et d’autres rares évènements aussi violents en pleine explosion.
Présentation du travail effectué et des protagonistes :
Le successeur du Pan-STARRS devrait être le Large Synoptic Survey Telescope actuellement en cours de construction au Chili par la National Science Foundation qui devrait scruter 37 milliards de galaxies et d’étoiles pour produire 15 téraoctets de données chaque nuit pendant 10 ans, une fois qu’il sera terminé en 2022.
Sur le site de l’Institute for Astronomy de l’université d’Hawaï : Pan-STARRS Releases Largest Digital Sky Survey to the World.
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Alors, là, je dois dire que je suis déçu par le titre.
Un site de ce niveau ne peut pas utiliser cet affreux anglicisme !
Heureusement, le contenu semble plus précis, comme à l’accoutumée 🙂
Ha bah c’est marrant j’étais venu justement pour laisser un com au sujet du titre également 🙂
Comme si le cosmos avait des doigts…