Entre le 14 et le 25 mars de cette année, l’Agence spatiale européenne (ASE/ ESA) et la russe, Roscosmos, lanceront conjointement la mission ExoMars 2016 de Baïkonour, sur une fusée proton.

En tirant parti de la position de la Terre et de la planète Mars, la sonde y arrivera en seulement sept mois. Donc, à partir d’octobre, nous pourrons nous attendre à voir apparaitre les premiers résultats.

La mission sera accomplie via 2 modules aux activités et emplacement bien différent : Le Trace Gas Orbiter, un satellite qui se positionnera en orbite et qui tentera de détecter les signatures de gaz tel que le méthane dans l’atmosphère martienne, et d’autres qui pourraient également signaler des processus biologiques ou géologiques actifs…

Le module Trace Gas Orbiter au cosmodrome de Baikonur. (ESA/B. Bethge)

…tandis que le module Schiaparelli devrait tenter d’atterrir sur la surface afin de tester la technologie qui lui permettra d’effectuer sa rentrée dans l’atmosphère martienne, sa descente et son atterrissage. Un test critique pour les futures missions.

Le module Schiaparelli au cosmodrome de Baikonur. (ESA/B. Bethge)

Le tout assemblé avant leur ultime séparation à proximité de Mars, représentation artistique du Trace Gas Orbiter (TGO) et du module Schiaparelli (ESA/ATG medialab)

Donc, le module Schiaparelli ne fera que tester les qualités technologiques d’un atterrissage sur Mars selon l’ASE car, notamment en 2018, une nouvelle astromobile, le Rover ExoMars devrait tenter de s’y pose en utilisant la même technologie. Comme il vaut mieux prévenir que guérir, surtout à ces distances.

Voilà pour les présentations, bien que votre Guru l’a certainement déjà fait, plus légèrement, dans d’autres articles. Le but ultime de celui-ci étant de vous présenter la vidéo ci-dessous, qui représente les différentes phases de la mission, sauf l’atterrissage du module Schiaparelli (ça fera certainement l’objet d’un autre article !). L’animation est très bien réalisée, avec une musique qui rajoute un petit côté dramatique… on s’y croirait.

Selon l’ESA :

Environ 10h30mn après son lancement, le vaisseau se séparera de la fusée et déploiera ses ailes solaires. Deux semaines plus tard, son antenne à gain élevé sera déployée. Après sept mois de croisière vers Mars, Schiaparelli se séparera de TGO le 16 octobre. Trois jours plus tard, il sera dans l’atmosphère martienne, tandis que TGO commence son entrée en orbite autour de Mars.

A suivre donc…

La présentation de la mission sur le site de l’ESA : ExoMars Trace Gas Orbiter and Schiaparelli Mission (2016) et celle de la vidéo : ExoMars 2016: launch to Mars.