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TPEC

Le tableau périodique des éléments chimiques, sous sa forme moderne, a été inventé par le professeur russe de chimie, Dmitri Mendeleev, en 1869 et énumère les éléments en fonction de leurs numéros atomiques sur la base du nombre de protons dans leurs noyaux. Son étrange configuration, qui est familière à toute personne essayant de rester éveillée dans une classe de chimie, est due à la découverte qu’en disposant les éléments dans des groupes selon leurs propriétés chimiques et la configuration de leurs électrons, il devient une représentation graphique d’une réalité objective.

Et bien quatre éléments “récemment découverts*” seront bientôt ajoutés au tableau qui n’avait pas été modifié depuis 2011. Les ajouts, les éléments au numéro atomique 113, 115, 117, et 118 ont reçu la reconnaissance officielle de l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) le 30 décembre et ils viendront compléter la septième ligne du tableau.

*Bien que bon nombre de ces nouveaux éléments ont été découverts dès 2004, le plus délicat a été de prouver qu’ils existent.

Aucun de ces quatre nouveaux éléments n’existe dans la nature, ils ont été “fabriqués” en laboratoire. Les scientifiques de l’Institut RIKEN au Japon ont trouvé l’élément 113 et une collaboration entre des chercheurs russes (Joint Institute for Nuclear Research) et américains (Lawrence Livermore National Laboratory) a mené à la découverte des éléments 115, 117 et 118. Ils ont été créés par la collision de noyaux entre eux et la mesure de la désintégration des éléments super-lourds en résultant.

L’élément 113, par exemple, a été créé en utilisant un accélérateur linéaire pour bombarder une mince couche de bismuth avec des ions de zinc se déplaçant à environ 10 % de la vitesse de la lumière dans l’espoir que, dans de rares cas, les atomes de bismuth et de zinc fusionnent pour former un élément. L’atome super-lourd en résultant (113) se désintègrera et se transformera en d’autres isotopes radioactifs instables, qui se désintègreront presque aussi rapidement.

Représentation de l’élément 117. (Kwei-Yu Chu/LLNL)element117

Cette décomposition est extrêmement rapide et difficile à reproduire et donc, tandis que leur existence a longtemps été soupçonnée, il a été difficile de la prouver jusqu’à présent. Depuis, des noms et des symboles temporaires leur ont été attribués sur la table avant que leur découverte ait été rendue officielle : ununtrium ou Uut, pour le 113; ununpentium, ou Uup, pour le 115; Ununseptium ou Uus, pour le 117 et ununoctium ou Uuo, pour le 118. Maintenant que les éléments ont été officiellement reconnus, leurs noms permanents devront être choisis par les scientifiques qui les ont découverts. Ils peuvent acquérir celui d’un minéral, d’un lieu, d’un scientifique, ou même d’un concept mythologique. Les noms proposés seront soumis à l’approbation du public pendant cinq mois précédant la sélection finale de l’IUPAC.

L’étude pour l’élément 113 a été publiée dans The Journal of the Physical Society of Japan : New Result in the Production and Decay of an Isotope, 278113, of the 113th Element annoncée sur le site du RIKEN : It’s official! Element 113 was discovered at RIKEN et pour les éléments 115, 117 et 118 sur le site du Lawrence Livermore National Laboratory : Lawrence Livermore credited with discovery of elements 115, 117 and 118.

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