Selon les conclusions d’une étude menée par des chercheurs de l’université d’Harvard, la fonte des glaciers affecte à la fois la vitesse de rotation et l’inclinaison axiale de la Terre, en redistribuant toute cette eau, autrefois congelée, dans le monde entier. Comme l’eau se déplace des pôles vers l’équateur, la section médiane de notre planète est en train de devenir un petit peu plus large. Et cette nouvelle circonférence est à l’origine du ralentissement de la Terre, de la même manière qu’un patineur en toupie peut se ralentir en écartant ses bras.
Les auteurs calculent qu’un jour sur Terre a gagné une milliseconde au cours du dernier siècle et qu’il pourrait être de 5 millisecondes plus long en 2100. Cela vient se rajouter aux millisecondes supplémentaires de la durée du jour induites lentement à travers d’autres processus naturels, comme “l’affrontement” gravitationnel entre la Terre et la Lune et les changements dans le taux de rotation du noyau de la Terre.
Pour nous, ces changements restent imperceptibles et ici, c’est le temps (météorologie) qui est de l’argent.
L’étude publiée dans Science Advances : Reconciling past changes in Earth’s rotation with 20th century global sea-level rise: Resolving Munk’s enigma.
Un article de GuruMed sur le changement d’axe de la Terre provoqué par le mouvement gigantesque de masse dû à la fonte des pôles serait le bienvenu 😉 C’est théorique, mais cela pourrait devenir réel, et est rarement pris en compte dans les scénarios de réchauffement.
(un angle de 90° vis à vis des rayons du soleil ? on va bien bronzer, pour sûr…)
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/grl.50552/abstract