L’éjaculation précoce ne devrait pas être considérée comme un dysfonctionnement sexuel masculin, selon une nouvelle étude de chercheur de l’université de Florence, en Italie. Un verdict qui met directement en cause les entreprises qui font d’énormes bénéfices pour traiter “la maladie”.
Image d’entête : Parce qu’il est toujours difficile de faire la transition entre le cryovolcanisme supposé de Pluton et l’éjaculation précoce…
Selon les auteurs de l’étude, Vincenzo Puppo et Giulia Puppo (père et fille) :
C’est une maladie construite par des experts de la médecine sexuelle sous l’influence des compagnies pharmaceutiques.
Les chercheurs à l’origine du rapport précisent que l’éjaculation précoce est un phénomène naturel, surtout chez les jeunes hommes et que les personnes touchées peuvent apprendre à contrôler leur réponse à la stimulation, sans avoir recours à des médicaments ou à des thérapies.
Ils font également remarquer que les fausses hypothèses sur les rapports sexuels n’aident pas à dissiper l’idée que l’éjaculation précoce est une maladie à traiter.
Selon le coauteur de l’étude, Vincenzo Puppo :
Il est important pour les hommes de comprendre que, dans l’éjaculation précoce, la physiologie de l’éjaculation et de l’orgasme n’est pas compromise et qu’il est normal/ habituel chez les mâles adolescents en particulier lors de leurs premières rencontres sexuelles. Les adolescents et les hommes peuvent appréhender leur réponse sexuelle pendant la masturbation et apprendre à contrôler leur éjaculation sans traitement médicamenteux.
L’étude poursuit en disant que les rapports pénis-vagin ne sont pas primordiaux pour l’orgasme d’une femme, donc, à cet égard, la durée du rapport sexuel n’a pas d’importance.
Selon Giulia Puppo :
Chez toutes les femmes, l’orgasme est toujours possible si les organes érectiles féminins sont stimulés pendant la masturbation, cunnilingus, ou la masturbation par un partenaire, avant et après l’éjaculation masculine, ou pendant les rapports sexuels vaginaux si le clitoris est tout simplement stimulé avec un doigt.
Comme 1 homme sur 3 peut souffrir d’éjaculation précoce pendant les rapports sexuels, bien que des statistiques fiables soient difficiles à trouver, cela signifie que cette étude est susceptible de générer beaucoup d’intérêt, en particulier quand elle pilules et la chirurgie ne sont pas nécessaires pour aider les hommes durent plus longtemps au lit.
Le terme “éjaculation précoce” (EP), a été utilisé pour la première fois en 1915 et pendant longtemps elle a été associée à des problèmes psychologiques. D’autres chercheurs ont suggéré qu’il y aurait un lien entre l’EP et la génétique.
Selon Puppo et Puppo, les couples ne doivent pas avoir honte de l’éjaculation précoce et peuvent trouver des moyens naturels de résoudre ce type de problème et ceux qui connaissent leurs premiers rapports sexuels pourraient trouver cette idée plus rassurante.
Les urologues, sexologues, et les experts de la médecine sexuelle doivent reconnaître que l’éjaculation précoce est vraiment normale chez les adolescents, en particulier lors de leurs premières rencontres sexuelles.
L’étude publiée dans la revue Clinical Anatomy : Comprehensive review of the anatomy and physiology of male ejaculation: Premature ejaculation is not a disease.
Ah, je le savais bien !!!!
(Court le dire à ses copines !!) 😀
D’autant que le but biologique du coït est la reproduction.
La durée nécessaire pour transmettre ses gamètes n’est aucunement un gage de succès de la reproduction.
Le « dysfonctionnement » supposé de l’éjaculation « précoce » n’a donc pas de sources biologiques mais purement sociétales. Est-ce donc réellement qualifiable de dysfonctionnement ?
Entre janvier 2012 et juin 2014, l’industrie pharmaceutique a offert près de 245 millions d’euros aux médecins et autres personnels de santé.
Et encore, ce n’est que la partie émergé de l’iceberg ! Car ces mêmes entreprises ont passé plus de 235 milles contrats avec les médecins et autres personnels, dont le montant exact est inconnu. Cependant, une entreprise pharmaceutique a publié par erreur un document comptable nous donnant une idée de la valeur de ces contrats: entre 10000 et 40000€! Ce sont donc pas moins de centaines de millions d’euros supplémentaires qui sont dépensés chaque année par l’industrie pharmaceutique pour acheter des « conférences », des « études », des « conseils » et autres services bidons qui ne servent qu’à couvrir la corruption.
http://www.regardscitoyens.org/sunshine/
Comment s’étonner dès lors que des « scientifiques » découvrent des centaines de nouvelles « maladies » qui auparavant auraient été considérées comme de simples variations de la normale ? Il est tellement plus profitable de synthétiser de nouvelles molécules, de les breveter, d’inventer des « maladies » imaginaires qui leur correspondent, plutôt que de s’attaquer aux vrais maladies.