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Une nouvelle étude a trouvé des preuves quantifiables qui soutiennent l’idée, Ô combien appréciable, qu’une promenade dans la nature pourrait réduire les risques de dépression (liés, peut-être, à votre trop grand matérialisme). Votre Guru est persuadé avoir déjà décrit une étude ayant les mêmes conclusions, impossible à retrouver…

L’étude a constaté que les personnes qui marchaient pendant 90 minutes dans une zone naturelle, par opposition aux participants qui marchaient dans un milieu urbain à fort trafic (El Camino Real à Palo Alto, en Californie, une rue bruyante de trois à quatre voies dans les deux sens), ont montré une diminution de l’activité dans la région ventro-médiane du cortex préfrontal, une région du cerveau active pendant la “rumination” (pensées répétitives axées sur des émotions négatives).

A partir de l’étude : l’impact de la nature sur la rumination et le flux sanguin dans le cortex préfrontal subgenual (ventro-médiane). Une interaction temps-environnement dans le flux sanguin fut évidente dans cette région du cerveau. Un graphique présentant la variation du flux sanguin (après la marche moins qu’avant la marche) pour des participants assignés au hasard à faire une promenade de 90 minutes soit dans un cadre naturel ou en milieu urbain. (Gregory N. Bratman et coll)

rumination-dépression-nature

Selon le principal auteur, Gregory Bratman (université de Standford / Stanford Psychophysiology Lab / Center for Conservation Biology) :

Ces résultats suggèrent que les zones naturelles accessibles peuvent être vitales pour la santé mentale dans notre monde en rapide urbanisation. Nos résultats peuvent aider à informer le mouvement grandissant dans le monde entier pour rendre les villes plus vivables et pour rendre la nature plus accessible à tous ceux qui y vivent.

Cette découverte est passionnante, car elle démontre l’impact de l’expérience de la nature sur la régulation des émotions.

Ces résultats sont compatibles avec, mais ne prouvent pas encore, un lien de causalité entre l’accroissement de l’urbanisation et l’augmentation des taux de maladie mentale.

Il est indispensable, selon les chercheurs, que les urbanistes intègrent la nature dans leur plan, qu’ils comprennent la relation entre l’exposition à la nature et la santé mentale.

Selon l’étude :

Jamais, auparavant, un aussi grand pourcentage de l’humanité fut si éloigné de la nature; plus de 50% de la population vit dans des zones urbaines, et en 2050, cette proportion sera de 70%. Bien que l’urbanisation a de nombreux avantages, elle est également associée à des niveaux accrus de maladies mentales, comme les troubles anxieux et la dépression.

Dans une précédente étude, également dirigée par Bratman, il a été démontré que le temps passé dans la nature a un effet positif sur l’humeur et sur les fonctions cognitives, comme la mémoire, ainsi qu’un effet modérateur sur l’anxiété.

Ces études font partie d’un nombre croissant de recherches explorant le lien entre la nature et le bien-être humain. Le Natural Capital Project (Université Stanford, WWF, The Nature Conservancy, université du Minnesota), est à la pointe de cette recherche. Le projet se concentre sur la quantification de la valeur des ressources naturelles pour le public et les avantages qui découleront des investissements pour celle-ci.

Vous avez aussi le gaz hilarant pour soigner la dépression ou penser à la mort pour être plus proche de la vie

L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Science : Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation.

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