Ce n’est pas surprenant que l’Asie du Sud abrite d’innombrables anciennes statues de Bouddha, mais quand l’une d’entre elles contient un moine momifié, c’est une surprise.
C’est exactement ce que les chercheurs du Centre médical Meander en Norvège ont trouvé quand ils ont placé une statue chinoise de Bouddha vieille de 1000 ans à l’intérieur d’un tomodensitomètre (scanner). Les chercheurs croient que la statue contient le corps d’un maître bouddhiste nommé Liuquan, qui pourrait avoir pratiqué la tradition de "l’auto momification" pour atteindre son lieu de repos ultime.
Ce qu’ont révélé les analyses, n’était pas une grande surprise. Les chercheurs savaient qu’il y avait un corps momifié dans la statue, mais ils ne savaient pas grand-chose à son sujet.
Les statues de Bouddha contenant des moines momifiés sont assez rares et c’était la première fois que cette statue en particulier a pu voyager au-delà des frontières de la Chine. Elle a été présentée dans une exposition de momie l’année dernière au Musée Drents aux Pays-Bas, ce qui a donné l’occasion de l’examiner plus en détail.
Les scientifiques et le personnel médical ont réalisé le scanner qui a révélé les détails du corps en méditation de Liuquan.
Ils ont également utilisé un endoscope pour examiner la cavité abdominale de la momie de l’intérieur et ils ont découvert que les organes avaient été enlevés et remplacés avec des bouts de papier sur lesquels étaient imprimés d’anciens caractères chinois, mais pour l’instant il reste difficile de définir ce qu’il y a écrit dessus.
L’auto momification était la voie un peu brutale pour un moine qui voulait atteindre l’illumination et être vénéré comme un "Bouddha vivant". Sur ce chemin spirituel, ils devaient se laisser mourir de faim pendant presque une décennie, se nourrissant d’eau, de graines et de noix. Ensuite, ils auraient été scellés à l’intérieur de la statue tout en ingérant des racines, de l’écorce de pin et un thé toxique, à base de sève d’arbre pendant 1000 jours supplémentaires, en mangeant et en respirant à travers un petit tube. Finalement, la mort fait son œuvre et il se dit que les moines momifiés de cette manière ont atteint l’illumination.
Selon le Drents Museum, ce sarcophage Bouddha est un exemple d’auto momification. Cependant, le fait que ses organes aient été enlevés et remplacés par du papier suggère que ce n’est peut-être pas tout à fait le cas.
Sur le site du Centre médical Meander : ‘Oudste patiënt ooit’ onderzocht in Meander Medisch Centrum.
« ils auraient été scellés à l’intérieur de la statue tout en ingérant des racines, de l’écorce de pin et un thé toxique, à base de sève d’arbre pendant 1000 jours supplémentaires, en mangeant et en respirant à travers un petit tube »
Rhooooo quelle boute-en-train ces religieux….
Y as pas, on rigole plus comme ça de nos jours…..c’était mieux avant !!!!!
Bon, c’est décidé, moi qui suis Pastafarisme, je vais me nourrir de pâtes pendant les 10 ans qui viennent pour finir bouillie dans une casserole et étalé sur un plat façon bolognaise pour me rapprocher de mon guide spirituel.
…..ou pas !
Enfin, un confrère ! Puisse le grand appendice nouillesque t’attoucher xD
Blague à part, j’ignorais l’existence de ce genre de coutumes.
Vraiment intéressant, merci Guru 🙂
Pour la petite histoire, de nombreuses momies ont été volées par les troupes japonaises lors de la 2e guerre mondiale pour être exposées dans des temples zens. Après la guerre, la Chine de Mao ne faisant guère de cas ni du patrimoine religieux ni du patrimoine culturel, s’est désintéressée de ces bonzes laqués. Ce n’est que depuis une petite dizaine d’années que des associations bouddhistes chinoises ont réclamé le retour de ces momies. Détail intéressant, comme de leur point de vue, les bonzes ne sont pas morts (mais en état de méditation permanente jusqu’à l’avènement du Bouddha Maitreya, dans 2500 ans), ces assos ont porté plainte pour… kidnapping !
« L’auto momification était la voie un peu brutale pour un moine qui voulait atteindre l’illumination et être vénéré comme un « Bouddha vivant ». Sur ce chemin spirituel, ils devaient se laisser mourir de faim pendant presque une décennie, se nourrissant d’eau, de graines et de noix »
Cette phrase ne veut rien dire! Il y a tout et son contraire.
Le moine réduisait son alimentation très progressivement, 10 ans ou beaucoup plus si besoin. Ce sont des pratiques spirituelles qui n’ont rien à voir avec la brutalité. Le moine en question avait passé toute sa vie à méditer avant de commencer.
Se laisser mourir de faim c’est un suicide, un moine n’aurait pas fait ça.
Pour Arnaud: attention, le gluten est le côté obscur du pastafarisme !