Sélectionner une page

planck-voie-lactée-2015

Une nouvelle série de cartes de notre Voie lactée présente la répartition du gaz, de la poussière, des particules et des champs magnétiques. Elles sont basées sur des observations de l’observatoire spatial Planck de l’Agence spatiale européenne. Elles montrent la Voie lactée dans quatre signalétiques de couleurs distinctes qui, lorsqu’elles sont combinées en une seule mosaïque (image d’entête, clic pour agrandir), créer une vue hypnotique de notre galaxie.

Le satellite Planck a été construit pour détecter le rayonnement micro-ondes, ce qui le rend sensible à ce qu’on appelle le fond diffus cosmologique, ou la lumière laissée par le Big Bang. L’étude de celle-ci par Planck aide les scientifiques à répondre aux questions concernant les tout premiers jours de l’univers, comme lorsque les premières étoiles sont nées.

La version rouge (ci-dessous) montre la chaleur provenant de la poussière dans toute la galaxie, la Voie lactée. Planck peut capturer cette lumière thermique même si la poussière est extrêmement froide, à environs – 251 °C.
planck-voie-lactée-poussière-2015

La version jaune présente le gaz de monoxyde de carbone, qui est concentrée dans les zones où de nouvelles étoiles sont nées.

planck-voie-lactée-gaz-2015

L’image bleue montre la lumière créée lorsque des particules chargées se laisser prendre dans le champ magnétique de la Voie Lactée et sont tractés comme un nageur se laissant dériver dans un courant. Les particules accélèrent à près de la vitesse de la lumière et commencent à rayonner.

planck-voie-lactée-particules-champ-magnétique-2015

L’image verte présente la lumière qui est créée par des particules libres qui filent à travers notre galaxie. Ce type de lumière est souvent associée au gaz chaud ionisé près des étoiles massives.

planck-voie-lactée-particules1-2015
Le satellite Planck, lancé en 2009, a recueilli des données pendant un peu plus de quatre ans avant d’être mis hors service en 2013. La semaine dernière, ses données ont remis en cause les résultats d’une étude présentée en mars 2014 par le BICEP2 qui annonçait avoir trouvé la preuve de l’inflation dans l’univers primitif et d’ondes gravitationnelles. Mais les résultats de l’analyse ont montré que les mesures du BICEP2 ont été contaminés par la poussière de l’espace.

Sur le site de la NASA : Planck Mission Explores the History of Our Universe et une version interactive de ces cartes est disponible ici : Interactive Planck Data Viewer (WorldWide Telescope)

Pin It on Pinterest

Share This