Alors tout d’abord, pour répondre à un précédent commentaire : oui, on peut utiliser le terme d’atterrissage pour le fait de se poser sur une comète et ce n’est pas un, ni deux, mais 3 “cométissages” qu’a réalisé Philae. Une triple performance qui n’était pas prévue.
Précédemment : “Nous sommes sur la comète”
Apparemment, les précédentes données télémétriques indiquent que Philae a rebondi deux fois et s’est posé trois fois en raison d’un problème d’ancrage suite au non-déclenchement de deux des trois harpons censés fixer l’atterrisseur à la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Image d’entête, réalisée par l’utilisateur Machi pour le site Unmanned Spaceflight, qui présente où se trouve Philae en ce moment, (MAJ : mais, selon l’ESA et l’image plus bas, suite aux rebonds de Philae, celui-ci se serait un peu déporté).
Ce que redoutaient les contrôleurs de vol, que Philae, lors de son deuxième rebond, se soit retourné, ne s’est pas produit comme nous le prouve cette dernière image obtenue par les caméras de l’instrument CIVA (Comet Infrared and Visible Analyser) à bord de Philae.
Vous pouvez admirer l’un des pieds de Philae : 
Alors, si le Guru a bien compris les dernières indications de l’ESA, 2 de ces 3 pieds seraient fixés au sol, tandis que le 3e aurait un écart avec la surface l’empêchant de s’agripper.
Cette image très récente présente la tête du gros canard en plastique (représentation de la comète… ), en rouge la zone ou devait se poser Philae et en bleu celle ou s’est réellement posé le robot et qui reste à préciser après la réception des prochaines images.
2 minutes plus tard… La plus précise estimation placée sur une précédente image de 67P : 
Un peu fatigué et concentré sur Philae, le Guru reprendra ses publications scientifiques demain mais poursuivra dans la journée, si nécessaire, la mise à jour de ce post.
Le live/ streaming de l’ESA toujours actif : Rosetta #CometLanding webcast.
