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impression 3D-base lunaire-ESA

Depuis des années, l’Agence spatiale européenne (ASE/ ESA et d’autres) poursuit ses recherches visant à développer une base lunaire avec l’aide d’une équipe d’architectes. Cette semaine, elle a publié une vidéo qui présente plus en détail l’idée qui permettrait d’utiliser le sol lunaire pour imprimer un habitat pour quatre astronautes.

Ce n’est pas mission facile, principalement parce que la lune est un endroit extraordinairement hostile pour l’homme : il n’y a pas d’atmosphère ce qui signifie, pas de protection contre le rayonnement solaire et les astéroïdes, pour ne pas mentionner l’absence d’air.

La semaine dernière, l’ESA a organisé un atelier intitulé “Additive Manufacturing for Space Applications” pour 350 experts en ingénierie aérospatiale aux Pays-Bas. Pour l’ESA, l’idée est de réunir autant d’experts disparates que possible pour faire avancer la technologie que nous utilisons dans l’exploration spatiale.

Par exemple, un projet consiste en un mécanisme imprimé en 3D (en image ci-dessous) qui déploie des cellules solaires. Selon l’ESA, il utilise 80 % moins de masse que les autres options et ne peut être produit que par l’impression 3D.

Sur le site de l’ESA : 3D-printed deployment mechanism.impression 3D-cellules solaires-ESA

Mais d’autres idées présentées lors de l’atelier étaient à une plus grande échelle, y compris celles des architectes Norman Foster et Partners, que l’ESA a mis à contribution et que votre Guru vous décrivez déjà en 2013, dans son article : “Comment imprimer une vraie base sur la Lune ?”. La nouvelle vidéo, plus bas, est dédiée à leur concept.

Pour protéger les astronautes, l’ESA doit construire un habitat extrêmement résistant qui peut les protéger des rayonnements et des impacts d’objets et ils envisagent de le faire à l’aide de robot, une ou des astromobiles télécommandées. Après avoir été lancé de la Terre, un atterrisseur sur la Lune se chargera de déployer un cylindre autonome qui mettra en place une structure gonflable qui servira d’échafaudage pour le processus de construction. Le cylindre transportera également deux robots mobiles (représenté ci-dessous) qui feront, entre autres, office d’imprimantes 3D.
astromobile-lunaire-ESA

Le dôme déployé servira donc de fondation pour la construction d’une coque plus dure composée de régolithe (la poussière qui parsème la surface lunaire) et le cylindre finira par devenir un sas de dépressurisation.

Pendant trois mois, les robots de l’ESA collecteraient de la poussière de lune, la mélangerait avec un matériau d’impression et la projetterai par l’intermédiaire d’une buse fixée à un des bras robotisés des astromobiles.

3D-printing a lunar base_4934-5307

Programmés pour imprimer autour de la structure, ils utiliseraient un modèle en “nid d’abeille” sur la base de la structure moléculaire des os d’oiseaux qui sont solides et légers à la fois.

La nouvelle présentation du concept :

De toute évidence, cela reste un concept. Mais il est important de noter que l’ESA s’est engagée à développer ces idées et pas seulement parce qu’ils veulent les réaliser, mais parce qu’elles permettent de développer des idées plus larges sur la fabrication et la mis en place dans l’espace. Certaines de ces inventions pourraient très bien être utilisées dans d’autres missions spatiales

Sur le site de l’ESA : Building a lunar base with 3D printing.

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