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Pourquoi, quand ils ne se cassent pas la figure, les astronautes ont tendance à sauter sur ​​la lune ? Après avoir regardé attentivement de malheureux bénévoles utiliser un tapis roulant sous l’influence d’une gravité variable, des chercheurs de la NASA (Johnson Space Center) et de l’université de Calgary estiment désormais que la rigidité des combinaisons spatiales serait la cause principale du syndrome du cosmonaute sauteur.

Les expériences ont eu lieu au cours de vol parabolique, lorsqu’un avion empreint une trajectoire inhabituelle. Alors que l’avion monte pour ensuite plonger en traçant une parabole, la gravité augmente et diminue, avec un bref moment, au sommet, où la gravité est pratiquement nulle (micropesanteur).

Trajectoire d’un vol parabolique :Parabolic_vol

Ces vols en particulier ont tenté de reproduire la gravité lunaire (un sixième de la gravité de la Terre), chaque période d’essai ayant une durée de seulement six à vingt secondes. Au final, ils ont conclu que les astronautes sur la lune sautaient non pas parce que c’était la forme la plus confortable et la plus efficace d’effectuer des mouvements soumis à la gravité lunaire, mais parce que leurs combinaisons spatiales étaient trop rigides pour plier les genoux et marcher normalement.

Si les premières combinaisons spatiales étaient si raides, c’est qu’elles donnent la priorité aux systèmes de maintien de la vie sur la mobilité. Le MIT travaille actuellement sur une combinaison spatiale, “Biosuit”, moulante qui offrirait une bien meilleure mobilité et un poids réduit comparé aux actuelles combinaisons spatiales pressurisées.

MIT-combinaison-spatiale

Cela mériterait que le Guru en fasse l’article… en attendant vous pouvez consultez leurs travaux ici : Shrink-wrapping spacesuits.

Pour revenir au vol parabolique, les êtres humains ne sont pas les seuls à avoir subi des études biomécaniques sur ce type de parcours à haut-le-coeur dans les airs : quelques-unes des toutes premières expériences consistaient à lâcher des chats, des pigeons en vol et même des serpents :

L’étude, sur les cosmonautes qui sautillent au lieu de marcher sur la Lune, publiée dans la revue Experimental Biology : The preferred walk to run transition speed in actual lunar gravity.

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