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Atala

Depuis quelques années, des chercheurs de l’Institut de médecine régénérative de l’université Wake Forest (États-Unis) espèrent transplanter des pénis cultivés en laboratoire sur des personnes qui en ont besoin en raison d’anomalies congénitales, de maladies, ou d’un traumatisme.

Les pénis sont cultivés à partir des propres cellules des patients afin d’éviter tout risque de rejet. Celles-ci sont placées sur ​​un échafaudage de collagène en 3D issue du pénis d’un donateur duquel (le pénis) on aura débarrassé ses cellules. Les cellules du patient y seront placées pour qu’elles s’y développent. L’Institut a déjà produit des pénis de lapin en utilisant avec succès cette méthode, selon le responsable de l’ingénierie tissulaire Anthony Atala, directeur de l’Institut (en photo ci-dessus).

Comme la méthode utilise les cellules du pénis du patient, elle ne sera pas adaptée pour une chirurgie de réassignation/ changement de sexe du féminin au masculin et selon Atala :

Notre objectif est d’obtenir des organes sur des patients souffrant de lésions ou d’anomalies congénitales.

Les travaux de recherche sont financés par l’armée américaine (US Armed Forces Institute of Regenerative Medicine), qui espère utiliser cette technologie pour aider les soldats ayant subi des blessures au combat.

Atala a commencé son travail en 1992 afin d’aider les enfants nés avec des anomalies génitales. En raison du manque de tissu disponible pour une chirurgie reconstructive, les bébés de sexe masculin, avec des organes génitaux “ambigus”, sont souvent confrontés à un changement de sexe chirurgical à la naissance, ce qui conduit plus tard à une grande angoisse psychologique dans leur vie.

Imaginez être génétiquement mâle, mais vivant en tant que femme.

Les chercheurs espèrent recevoir l’approbation de la Food and Drug administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pour entamer les essais sur l’homme dans les cinq prochaines années.

En ce qui concerne les vagins, c’est déjà fait : Huit ans après, des vagins cultivés en laboratoire et implantés fonctionnent très bien.

A partir du Guardian : Scientists ready to test lab-grown penises on men.

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