Sélectionner une page

67P-Churyumov-Gerasimenko-arrivée

Faute de temps, votre Guru devait se limiter à son précédent article sur l’arrivée de la sonde Rosetta à proximité de la star actuelle des comètes, Churyumov-Gerasimenko 67P,  et il n’a pas pu s’empêcher de vous présenter ces belles images (clic pour agrandir) acquises à l’arrivée de la sonde.

Rosetta a voyagé 400 000 000 km pour atteindre 67P et maintenant elle commence une mission de 16 mois pour l’étudier en détail. Les caméras à bord de la sonde ont déjà révélé que la comète comportait deux moitiés, avec une forme de canard en caoutchouc. Les comètes sont les restes congelés de la formation du système solaire, de sorte qu’ils peuvent nous en apprendre beaucoup sur l’origine de l’eau et d’autres molécules nécessaires à la vie sur Terre.

La sonde a exécuté sa dernière manœuvre aujourd’hui, en allumant ses propulseurs pour correspondre à la vitesse de 67P. Environ 23 minutes plus tard, les techniciens de l’ESA au Centre européen d’opérations spatiales de Darmstadt (DLR), en Allemagne, ont reçu la confirmation que tout s’était bien passé.

La comète fait environ 4 km de large et sa gravité est très faible, ce qui signifie que Rosetta devra d’abord se déplacer dans une inhabituelle orbite en forme de triangle (vidéo ci-dessous, ESA).

Elle commencera à une distance de 100 kilomètres afin d’en apprendre davantage sur la forme bizarre de 67P, avant de passer à un examen plus approfondi.

Maintenant, l’équipe de l’ESA doit identifier un site d’atterrissage pour Philae, une sonde plus petite transportée sur Rosetta et qui devra se poser sur la surface de la comète plus tard cette année.

67P-Churyumov-Gerasimenko-arrivée367P-Churyumov-Gerasimenko-arrivée2

L’ESA a déjà effectué une analyse préliminaire des sites de débarquement, qui se trouvent principalement sur la “tête et les épaules” du canard. La densité de la comète et la rugosité de sa surface seront un facteur dans le choix du site d’atterrissage, ainsi que d’avoir un cycle jour-nuit pour des raisons scientifiques.

Cette animation du DLR (Centre allemand pour l’aéronautique et l’aérospatiale) présente l’éclairage de la surface et les régions qui seraient idéales pour un atterrissage :

Rosetta et Philae sont équipées de 21 instruments scientifiques destinés à analyser la comète qui sera chauffée à l’approche du soleil et libèrera des gaz pour former une longue queue, jusqu’en août de l’année prochaine date à laquelle elle atteindra sa distance la plus proche du soleil.

Représentations de l’atterrisseur Philae :

Sur le site de l’ESA : PostCards from Rosetta.

Pin It on Pinterest

Share This