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Putting The Multiverse To The Test@GuruMeditation_optimized

Le gros problème à essayer d’appliquer la science à quelque chose qui peut ou peut ne pas exister au-delà de notre monde physique, c’est qu’il est très compliqué de déterminer la façon dont nous pourrions le tester scientifiquement.

Des chercheurs du Perimeter Institute for Theoretical Physics (Canada) tentent de mener l’hypothèse du multivers dans le domaine de la science vérifiable.

Pour faire simple, le multivers est une collection d’univers qui, à travers des fluctuations quantiques, naissent tandis que d’autres meurent, chaque univers adoptant différentes formes et différents types de physique. Mais, si l’hypothèse du multivers a laissé la moindre trace de sa réalité, comment les scientifiques pourraient prouver (ou au moins, recueillir des données d’observations) que nous existons à l’intérieur de cet océan infini d’univers ?

Matthew Johnson, du Perimeter Institute et son équipe, recherche des indices de l’existence du multivers dans les données du fond diffus cosmologique, supposées être laissé par le Big Bang.

Fond diffus cosmologique : en me reprenant, la carte ci-dessous présente la plus ancienne lumière dans notre univers, comme elle a été détectée avec la plus grande précision par la mission Planck. La lumière antique, appelée le fond diffus cosmologique, a été imprimée sur le ciel quand l’univers avait 370 000 années. Elle montre les minuscules fluctuations de température qui correspondent aux régions aux densités légèrement différentes, représentant les graines de toute la future structure : les étoiles et les galaxies d’aujourd’hui.

Selon Matthew Johnson :

Pour ce faire, nous simulons l’univers dans son ensemble. Nous commençons par un multivers qui renferme deux bulles, nous les faisons rentrer en collision sur un ordinateur afin de comprendre ce qui se passe, et puis nous nous plaçons en tant qu’observateurs virtuels en divers endroits.

l’équipe ne simule pas chaque atome, étoile ou galaxie dans l’univers; en fait, les simulations sur ordinateur modélisent seulement les plus grandes structures et les forces induites à cette échelle.

Par exemple, si un autre univers était entré en collision avec le nôtre, il aurait laissé des traces sous la forme d’un "un disque sur le ciel," créant une "contusion/ ecchymose" dans le motif. Grâce à une brève analyse des cartes du fond diffus cosmologique de l’ensemble du ciel, il semble que ces anneaux circulaires ne soient pas présents, ce qui pourrait réfuter la théorie d’un multivers rempli de collision d’univers. Ou il suggère au moins que les collisions ne se produisent pas actuellement, peut-être le multivers serait-il dans un état de repos ?

A partir de la vidéo ci-dessous : des disques hypothétiques (“contusions”) dans le fond diffus cosmologique de l’univers primitif, indiquant qu’une autre bulle d’univers était entrée en collision avec notre univers (Perimeter Institute)
Contusions-FDC

Pendant ce temps, l’équipe tente de déterminer les autres types de preuves que pourrait laisser derrière elle une collision de bulles. Selon les chercheurs, c’est la première fois qu’il est produit un ensemble quantitatif direct de prédictions pour des signatures observables de collisions de bulles. Et si aucune de ces signatures n’a jusqu’ici été trouvée, certaines d’entre elles devraient être recherchées.

Comme le souligne les chercheurs, cette recherche n’est pas de mise pour prouver si oui ou non le multivers existe, il s’agit simplement d’identifier des indices possibles d’observation que nous pourrions analyser.

Les explications de Matthew Johnson du Perimeter Institute :

 

Sur le site du Perimeter Institute for Theoretical Physics : Is The Universe A Bubble? Let’s Check

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