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67P-OSIRIS

Alors que la sonde spatiale Rosetta est en route pour sa rencontre avec la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, son système d’imagerie embarqué OSIRIS c’est efforcé de la photographier de très loin. Le résultat fut assez inattendu.

Il s’avère que c’est une comète composé de deux parties, la faisant ressembler à un énorme canard en plastique de 4 000 m de large (aussi grande que le mont Fuji) errant dans les profondeurs de l’espace. Elle semble ainsi avoir un noyau composé de deux parties nettement séparées. L’atterrissage de la sonde risque d’être assez compliqué. 

67P-OSIRIS

Les chercheurs ne savent pas encore si la comète est composée de deux objets gravitationnellement liés, ou s’ils sont fusionnée. Alternativement, il est possible que l’objet ait été sculpté par la perte inégale de la glace ou par des impacts avec d’autres objets. Au cours des prochains mois, les scientifiques tenteront d’en apprendre davantage sur ces propriétés physiques et minéralogiques, des indices qui pourraient les aider à comprendre si le corps et la tête de la comète proviennent de deux objets différents.

Le GIF animé, fourni par la NASA, est composé de 36 images individuelles capturées lundi dernier. L’animation a été accélérée, en sachant qu’une rotation complète lui prend un peu plus de 12 heures.

Dans quelques mois, Rosetta se rapprochera à moins de 10 mètres de la comète au moment où ses instruments embarqués analyseront la surface. Ensuite, si tout va bien, elle tentera un atterrissage avec sa sonde en forme d’araignée.

Sur le site de la NASA : Rosetta Spacecraft Approaching Twofold Comet.

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