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Nessy Yeti

Une enquête génétique de plus de 30 échantillons de poils biologiques, prétendument laissés soit par un Bigfoot ou un Yeti, montre qu’ils venaient en fait de créatures beaucoup moins mystérieuses … comme d’ours, de chevaux et de vaches.

Pour préparer cette étude, la première du genre, Bryan Sykes et son équipe de l’université d’Oxford ont demandé aux musées, aux scientifiques et aux amateurs de Yeti de partager les échantillons qu’ils croyaient appartenir à des bêtes insaisissables, y compris ceux d’hypothétique Sasquatch , Bigfoot, ou "primates anormaux."

Une fois recueillis, les chercheurs ont testé 36 échantillons de poils envoyés depuis le Bhoutan, l’Inde, l’Indonésie, le Népal, la Russie et les États-Unis en utilisant le séquençage génétique. En réalité, les chercheurs en ont récupéré 57, mais quelques-uns des “poils” étaient en fait des fibres végétales ou de verre. D’autres étaient trop vieux pour être analysé.

Image d’entête : la dernière photo du Bigfoot chevauchant le monstre du Loch Ness.

Chaque échantillon de poils correspondait à l’ADN d’animaux connus. La majorité appartenait à l’ours, mais il y avait aussi les poils d’un tapir de Malaisie, de chevaux, de porcs-épics, de cerfs, de moutons et même d’un être humain. Fait intéressant, deux des échantillons correspondaient à un ancien ours polaire qui vivait dans l’antarctique norvégien, il y a entre 40 000 et 120 000 ans, une époque où l’ours polaire et l’ours brun se séparaient en deux espèces différentes. Ainsi, ceci suggère que certains ours de l’Himalaya pourraient appartenir à une espèce hybride avec les ours polaires.

Bien sûr, les experts s’accordent à dire que si le yeti (ou Bigfoot) existait, il y aurait beaucoup plus à trouver que quelques poils errants.

Selon Stuart Pimm, un écologiste de l’Université Duke pour l’Associated Press :

Ceux qui croient dans le Yeti, le Bigfoot et le monstre du Loch Ness ont besoin d’un enseignement de base en matière de sexualité. Chaque Yeti a deux parents, quatre grands-parents et ainsi de suite. Il devrait y avoir eu des troupeaux de Yetis. Où se cachaient-ils ?

L’étude publiée dans The Proceedings of the Royal Society B : Genetic analysis of hair samples attributed to yeti, bigfoot and other anomalous primates et le site du projet : Oxford-Lausanne Collateral Hominid Project.

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