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Vitis_vinifera

Ou, quelle est la bactérie commune à l’adolescence et au raisin ?…

Les humains ne sont pas les seuls êtres vivants à accueillir les bactéries qui causent l’acné. Une équipe de chercheurs pensent que nos ancêtres ont transmis le microbe à la vigne, il y a des milliers d’années, le premier transfert bactérien connut de l’homme vers une plante.

Dans une étude publiée récemment (lien plus bas), des chercheurs basés au Centre de recherche et d’innovation de la Fondation Edmund Mach, en Italie, ont annoncé qu’ils avaient découvert le Propionibacterium acnés, l’agent pathogène de l’acné chez l’homme, dans l’écorce, les fibres de xylème et au coeur de la Vitis vinifera L., la vigne commune.

Ils estiment que cela représente :

un exemple unique de transfert horizontal (conjugaison) d’un agent pathogène opportuniste humain… vers une plante cultivée.

Et pour préciser le titre du Guru : non, les vignes n’ont pas souffert des effets négatifs du Propionibacterium acnes et les chercheurs suggèrent que le pathogène pourrait se révéler bénéfique à la plante dans le cadre de son microbiome. D’après les analyses génétiques, les chercheurs estiment que le transfert des bactéries, de l’homme à la vigne, est relativement récent dans l’histoire de la plante, probablement à l’époque du néolithique quand les vignes ont été “domestiquées”.

L’étude publiée sur Molecular Biology and Evolution : Interkingdom transfer of the acne causing agent, Propionibacterium acnes, from human to grapevine.

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