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Rocket Sled Parachute Design Verification4@GuruMeditation

La NASA ne plaisante pas avec les tests effectués sur son nouveau parachute planétaire et qui pourrait aider un gros engin spatial à atterrir en toute sécurité sur Mars un jour. Elle sort donc les guitares électriques, les flammes, la poussée de réacteurs…

Il s’agit d’un test non datée d’une “fusée traineau (ou traineau fusée…)" posé sur des rails en Californie contre un grand parachute, le Décélérateur Supersonique à Faible Densité (LDSD pour Low-Density Supersonic Decelerator), une technologie visant à être le moyen le plus avancé pour poser un engin spatial sur Mars depuis l’ère des parachutes du programme Viking, dans les années 1970, et qui ont encore été utilisés après la mission Curiosity.

L’emballage contenant le véhicule martien Curiosity descendant vers la surface de Mars en parachute, observé par la caméra HiRISE de la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter (MRO)


La NASA cherche à utiliser la trainée atmosphérique comme une solution beaucoup plus rentable face à l’utilisation de moteurs de fusées et de carburant pour les manœuvres finales et les procédures d’atterrissage.

Selon la NASA :

Cependant, les lourds atterrisseurs planétaires de demain requerront des dispositifs de trainée beaucoup plus grands que ceux utilisés actuellement pour les ralentir et les dispositifs de la prochaine génération devront être déployés à des vitesses supersoniques pour faire atterrir en toute sécurité le véhicule, l’équipage et la cargaison.

Ce test du projet LDSD combine donc la version marine d’un hélicoptère Blackhawk, un parachute géant de 33 mètres, 1400 kg de corde, une très grande poulie, quatre roquettes et une voie ferrée dans le désert.

Le test, et c’est pour cela qu’il a été prévu, a révélé un défaut de conception dans le parachute.

Dans le cadre de ce projet, la NASA teste trois dispositifs : le premier est cet énorme parachute (30,5 mètres) qui se déploie lorsque la sonde est à environ 1,5 à 2 fois la vitesse du son pour la ralentir. À de plus grandes vitesses, la NASA prévoit également des ralentisseurs aérodynamiques gonflables (en vidéo ci-dessous), qu’elle décrit comme : “de très grandes structures durables, semblables à des ballons, sous pressions". Ces appareils sont testés en deux versions : six mètres et huit mètres. Ils sont conçus pour se gonfler autour de l’engin spatial afin de le ralentir de 3,5 fois la vitesse du son à au moins deux fois la vitesse du son, voir moins.

 

Des essais en vol supersonique auront lieu cette année et la suivante, selon la NASA.  La technologie pourrait être utilisée sur des engins spatiaux dès 2018.

Plus de vidéos et d’informations sont disponibles sur le site web du Low-Density Supersonic Decelerator.

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