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Acanthurus coeruleus

La biofluorescence est ce qui se passe quand un animal absorbe la lumière pour la réémettre dans une couleur différente ou selon les chercheurs dans une nouvelle étude publiée cette semaine : 

La Biofluorescence provient de l’absorption de radiation électromagnétique à une longueur d’onde par un organisme, suivi de sa réémission à une longueur d’onde d’énergie plus longue et plus basse, s’ensuivent visuellement des émissions de couleur verte, orange et rouge chez les organismes marins.

C’est l’un des traits les plus étranges et les plus éblouissants du règne animal, mais maintenant nous savons qu’il n’est pas parmi les plus rares. Les scientifiques viennent d’identifier 180 nouveaux poissons bio fluorescents, pour la plupart vivant dans les récifs où cette capacité est principalement utilisée pour le camouflage et la communication.

Une étude du Muséum américain d’histoire naturelle, publié cette semaine (lien plus bas), s’est intéressée au phénomène dans la première et plus complète étude sur la biofluroescence dans le monde sous-marin. Pour saisir le poisson en train d’émettre sa lumière, les chercheurs ont dû entreprendre une série de plongées en eau profonde. Les photos obtenues sont assez magnifiques, mais ce n’était pas la finalité de leur recherche. Les scientifiques espèrent que les protéines fluorescentes utilisées par les poissons, pour produire leur éclat, pourraient également être en mesure d’être transformées en un nouvel instrument pour la recherche biologique.

Image d’entête (tirée de l’étude) : un chirurgien bayolle (Acanthurus coeruleus)

Ci-dessous : Faux poisson pierre (Scorpaenopsis diabolus)Scorpaenopsis diabolus

Poisson-grenouille verruqueux (Antennarius maculatus)Antennarius maculatus

Synodus dermatogenysSynodus dermatogenys

Platycephalidae (Gillellus uranidea)Gillellus uranidea

Platycephalidae (Cociella hutchinsi)Cociella hutchinsi

Sole (Soleichthys heterorhinos)Soleichthys heterorhinos

Anguilliformes (H- Kaupichthys brachychirus- I- Kaupichthys nuchalis) et ( J ) Syngnathe à tête de dragon (Corythoichthys haematopterus)Kaupichthys brachychirus-Kaupichthys nuchalis-Corythoichthys haematopterus

Raie (Urobatis jamaicensis)Urobatis jamaicensis

Requin holbiche (Cephaloscyllium ventriosum)Cephaloscyllium ventriosum

Selon les chercheurs :

Nous constatons que la biofluorescence est répandue à travers les poissons cartilagineux et osseux et nous montrons que ce phénomène évolutif est plus commun et variable phénotypiquement chez les poissons cryptiques coloré et orné d’un modèle/ dessin, comme les anguilles, les poissons-lézards, les blennies, les poissons scorpions, les gobies et les poissons plats. L’évolution répétée de la biofluorescence combinée avec la coloration phénotypique variable (vert, orange, rouge) et les modèles (dessins) chez le poisson peut suggérer son rôle auparavant méconnu dans la communication, en incluant les comportements d’accouplement, comme il a été observé chez les perroquets. La fluorescence peut être exploitée par le poisson pour produire un contraste visuel et des motifs qui, soit pour la communication ou le camouflage, s’harmonisent bien sur le récif dans les eaux ensoleillées peu profondes.

L’étude publiée sur PLOS One : The Covert World of Fish Biofluorescence: A Phylogenetically Widespread and Phenotypically Variable Phenomenon.

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