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climate change the state of the science@Gurumeditation

Beaucoup de personnes supposent que le monde est tout simplement trop grand pour que nous ayons dessus un impact au niveau mondial. Mais en fait, nous avons des preuves sans équivoque que nous changeons le cycle global du carbone, de l’azote et de l’eau.

Nous savons que le changement climatique affecte déjà la météo de la Terre de manière importante, mais nous ne savons pas exactement quand arriveront les plus mauvaises répercussions, voire un point de basculement. Cependant, les scientifiques ont une assez bonne idée de ce que devra endurer notre planète, et donc nous, dans les prochaines décennies.

La visualisation ci-dessous, financée par la Fondation de l’ONU pour le lancement du cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a été réalisée par Felix Pharand-Deschenes avec les données 2013 du GIEC. Elle relie les conclusions des experts avec les effets de l’anthropocène, une nouvelle ère géologique qui se réfère à l’effet de l’homme sur les écosystèmes de la Terre, y compris la transformation du terrain et de la vie tout autour de nous. (A voir également : L’empreinte de l’homme sur l’hydrosphère de la Terre)

Un petit résumé pour les moins anglophones :

La globalisation et les échanges (transports) qu’elle engendre, s’accélère. Les gaz relâchés par l’activité humaine (dioxyde de carbones, gaz à effet de de serre) atteignent des niveaux sans précédent. L’acidité des océans a augmenté de 26 % depuis le début de la révolution industrielle. Le système climatique change rapidement. L’humain en est la cause dominante depuis 60 ans. Sans réductions drastiques des émissions dès maintenant, la température globale augmentera de 2 °C en 2050. Si les émissions continuent à ce rythme d’accélération, cela sera 4°C de plus pour 2100. Les vagues de chaleur seront plus fréquentes et plus longues. L’arctique fondera plus vite et le niveau de la mer augmentera. Les régions et les villes côtières seront très vulnérables. Les régions sèches le seront encore plus et les régions humides seront plus humides. Les moussons seront plus longues, les cyclones et autres tornades plus fréquents.  Mais La plupart des conséquences restent inconnues. L’échelle du changement dépend des décisions prises par les sociétés humaines pour avoir une chance de se limiter à ces 2 degrés, voire en dessous. Ceux-ci correspondent à un budget carbone de 250 milliards de tonnes. Nous brulons actuellement 10 milliards de carbone par ans.

Produit par l’International Geosphere-Biosphere Programme pour le site Welcome to the Anthropocene.

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