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Goniurellia tridens2

Il a été découvert en 2012 qu’une drosophile Tephritide, la mouche Goniurellia tridens, a évolué pour avoir des représentations détaillées de fourmi sur chacune de ses ailes, avec leurs six pattes, un thorax, un abdomen et des antennes.

La mouche utilise ces images de manière défensive, les agitant d’avant en arrière quand elle est menacée, pour créer l’illusion d’un regroupement de  fourmis. De nombreuses variétés de G. tridens portent des marquages ​​élaborés sur leurs ailes, mais celle-ci, découverte en Oman, est très frappante.
Goniurellia tridens1

Brigitte Howarth spécialiste dans l’écologie du désert et des mouches à l’université Zayed (Émirats arabes unis), a été la première à découvrir la G tridens sur un arbuste de laurier dans le nord d’Oman en 2012.  Elle cru tout d’abord à un regroupement de fourmis avant d’apercevoir les yeux verts brillants de la mouche au milieu. Sa deuxième idée fut que la mouche était infestée, mais la symétrie était si parfaite qu’elle ne tarda pas à découvrir au microscope que ces insectes étaient dessinés sur ses ailes.

Le corps de la mouche, contrairement à ses ailes et à ses yeux verts brillants, est d’un terne gris verdâtre, qui se fond avec les feuilles dans lesquelles elle se trouve.

Repérée sur le forum du UAE birding : ANTS? NO! Wait, It a Fly.

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