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Nefertiti-Phiddipus johnsoni

On croira les astronautes (et les méduses…) quand ils affirment que l’adaptation à l’apesanteur est beaucoup plus facile que de se réadapter à la gravité une fois revenue sur Terre. Faiblesse musculaire, jambes tremblantes et la tête qui tourne sont fréquent après un long séjour dans l’espace, pour ne pas mentionner les problèmes à long terme comme la perte de la densité osseuse, une diminution de la vue, et un cœur qui doit se réadapter à pomper le sang dans un environnement soumis à la gravité.

A lire : pourquoi les voyageurs de l’espace ne profitent pas encore d’une gravité artificielle ?

Il s’avère que les araignées ont des problèmes similaires. Vous découvrirez dans la vidéo ci-dessous une araignée sauteuse à dos rouge ou Phidippus johnsoni, nommée Nefertiti qui crapahutait et s’attaquait aux mouches dans son habitat en orbite de la Station spatiale internationale, puis faire la même chose tout en se réadaptant à la gravité terrestre. En essayant de capturer sa proie, on peut s’apercevoir qu’elle a perdu de sa grâce légendaire et finit lamentablement sur le dos.

Nefertiti est restée dans l’espace pendant 100 jours, en 2012, dans le cadre d’une expérience scientifique menée par des étudiants et à l’initiative du Scientific American Space Lab de YouTube.

Après son retour, cette “arachnaute” a été envoyée au Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution (Washington) et a fait partie de l’exposition comme étant la première araignée sauteuse à survivre au voyage dans l’espace. Malheureusement Nefertiti est décédée quelques jours après son arrivée au musée.

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