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méduse-dans-l'espace

Un avertissement pour les futurs colonisateurs de l’espace : Les bébés nés dans l’espace ne pourraient jamais appréhender correctement la gravité terrestre. C’est effectivement le cas pour de jeunes méduses, qui doivent faire face à d’importants vertiges sur Terre après avoir passé leurs premiers jours dans l’espace et nous verrons pourquoi cela nous concerne aussi.

La NASA a commencé à envoyer des méduses dans l’espace, à bord de la navette spatiale Columbia, au début des années 90 afin de tester l’incidence du vol spatial sur leur développement. Les scientifiques de l’agence spatiale américaine ont bien été forcés de constater que les méduses ne disposaient pas de la même capacité de détection du degré de gravité que leurs parents terrestres. (1994 – Graviceptor development in jellyfish ephyrae in space and on Earth)

Les méduses discernent le haut du bas grâce à des cristaux de sulfate de calcium qui entourent le bord inférieur de leur corps en forme de champignon. Ces cristaux sont logés dans de petites poches bordées de cellules ciliées et, lorsque les méduses se déplacent, les cristaux bougent, signalant au cerveau où se trouve le haut en stimulant les cellules ciliées. Ces poches semblaient se développer normalement dans l’espace, mais plus tard les “astro-méduses” ont eu du mal à comprendre comment nager avec une pesanteur normale (terrestre). Ils avaient des impulsions et des mouvements anormaux lors du retour sur la terre par rapport aux méduses non-astronautes.

Le lien avec l’homme

Les humains ressentent la gravité et l’accélération au moyen des otolithes, des cristaux de calcium situés dans l’oreille interne (semblables à ceux des méduses) qui déplacent des cellules ciliées sensibles, indiquant ainsi le sens de la gravité. Donc, si la méduse a du mal à développer son sens de la gravité dans l’espace, il est probable que les bébés humains de l’espace soient sujet à d’importants vertiges de retour sur Terre. C’est un problème parmi bien d’autres en ce qui concerne les risques de procréation humaine dans l’espace.

Les différentes études révélant la problématique du sens de la gravité chez de jeunes méduses élevées dans l’espace : 1994 – Graviceptor development in jellyfish ephyrae in space and on Earth. 1994 – Development studies of Aurelia (Jellyfish) ephyrae which developed during the SLS-1 mission. 2005 – Calcium sulfate hemihydrate is the inorganic mineral in statoliths of Scyphozoan medusae (Cnidaria). Via Deep Sea News : Jellyfish go to space, say it was “meh, kinda sucky”

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