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park narodowy yellowstone3 Géante-rouge@GuruMeditation

À tous les fans d’apocalypse, une nouvelle date pour la fin de toute vie sur terre a été annoncée, alors sortez vos calepins et faites une croix rouge sur l’année 2000002013. Et oui, il resterait, selon l’astrobiologiste Jack O’Malley-James de l’Université de St Andrews (Écosse), 2 milliards d’années à la terre avant que toute vie y crapahutant s’éteigne.

Bien sûr ces estimations, qui ont été réalisées par le biais d’un modèle informatique pour simuler les températures sur de très longues périodes, ne valent que si la terre existait encore alors que le Soleil arriverait à son “terme”.

Bien que nous soyons très préoccupés par l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère pour l’avenir de la planète, les scientifiques estiment que ce sera en fait un manque de gaz à effet de serre qui conduira la fin de la vie sur Terre.

En moins d’un milliard d’années, alors que le Soleil vieillit et poursuit sa transformation vers une géante rouge, il grossit et ainsi réchauffe la terre. Les grandes évaporations et les réactions chimiques avec l’eau de pluie emportent de plus en plus de dioxyde de carbone, ses niveaux seront alors trop faibles pour la survie des plantes pratiquant la photosynthèse.

Image d’entête : Votre Guru a fusionné l’image de la région des geysers et de leur bassin acide dans le parc américain du Yellowstone au Wyoming, que l’astrobiologiste compare lui-même à ce que sera la Terre dans 2 milliards d’années, avec un gros Soleil, voir une géante rouge en arrière plan. Alors que le Soleil surchauffe, une grande partie de la Terre ressemblera à ce paysage.

Les herbivores mourront avec la disparition des plantes et les carnivores de ne plus pouvoir s’en prendre aux herbivores. Ce sera alors le règne des microbes avant que ceux-ci ne succombent aux radiations ultraviolettes, alors la vie comme nous la connaissons cessera d’exister sur la Terre.

Selon l’astrobiologiste Jack O’Malley-James :

La Terre de l’extrême future sera très hostile à la vie. Tous les êtres vivants ont besoin d’eau liquide, de sorte que toute vie restante sera limitée aux poches d’eau liquide, peut-être à des altitudes plus fraiches ou dans des grottes souterraines.

Les seuls organismes survivants, les rudes microbes appelés extrêmophiles, auront à faire face à des températures très élevées et a un intense rayonnement ultraviolet qui, vraisemblablement, finira par les tuer.

Ces résultats ont été présentés au National (Angleterre) Astronomy Meeting (NAM 2013) qui a réuni cette année près de 600 astronomes et scientifiques du monde entier. L’étude, qui n’est pas encore publiée, est décrite sur le site de l’Université de St Andrews : The last survivors on Earth ?

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