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Si nous effectuons un retour sur les récentes estimations, sans cessent croissantes, notre galaxie contiendrait plus de 160 milliards de planètes dont des milliards de planètes rocheuses, pouvant contenir la vie, autour de leur naine rouge (les étoiles naines rouges, sont le type le plus commun d’étoiles dans l’univers, 4 sur 5). Cette semaine, une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Chicago, qui calcule l’influence du comportement des nuages ​​sur le climat, évalue à 60 milliards le nombre de planètes en orbite dans la zone habitable de leur naine rouge.

Image d’entête, le Guru prendra comme exemple une exoplanète détectée lors de son transit : Gliese 581d, à la bonne distance (zone habitable) autour de son étoile, estimée potentiellement habitable en 2011.

Comme le Guru vous le précisez dans son introduction, les données actuelles de la mission Kepler de la NASA, un télescope spatial qui traque les planètes semblables à la Terre en orbite autour d’autres étoiles, suggèrent qu’il y a environ une planète de la taille de la Terre dans la zone habitable de chaque naine rouge. La nouvelle étude (lien plus bas) double à peu près cette estimation. Elle suggère également de nouvelles techniques pour les astronomes permettant de vérifier si les planètes en orbite autour de naines rouges ont une couverture nuageuse.

Ces nouvelles simulations montrent que s’il y a de l’eau à la surface de la planète, il y a des nuages d’eau. Elles démontrent également que le comportement des nuages ​​a un effet de refroidissement significatif sur la partie intérieure de la zone habitable, permettant aux planètes de maintenir de l’eau à l’état liquide sur leurs surfaces tout en étant beaucoup plus proches de leur soleil.

En gardant l’exemple de la planète Gliese 581d, ci-dessous une représentation de sa distance avec son étoile Gliese 581, dans la zone habitable (en bleu), comparativement à la Terre du soleil. La nouvelle étude tend donc à rapproché cette zone habitable de l’étoile grâce à l’action rafraichissante des nuages sur la surface de l’exoplanète.

Si vous regardez le Brésil ou l’Indonésie avec un télescope infrarouge à partir de l’espace, ils peuvent paraitre froids, et c’est parce que vous voyez le plafond nuageux. Ce plafond est à haute altitude et il y fait extrêmement froid.

Si le télescope spatial James Webb, qui devrait être lancé dans l’espace en 2018, détecte ce type de signal à partir d’une exoplanète, toujours selon les scientifiques  :

Il est presque certain qu’elle ait des nuages​​, et c’est une confirmation que vous avez de l’eau liquide en surface.

L’étude publiée sur Astrophysical Journal Letters : Stabilizing cloud feeedback dramatically expands the habitable zone of tidally locked planets. L’annonce sur le site de l’université de Chicago : Cloud modeling expands estimate of life-supporting planets.

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