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nébuleuse planétaire-Sh2-68

Votre Guru vous a déjà présenté quelques fabuleuses nébuleuses planétaires et pour cause, ce sont de magnifiques structures stellaires qui sont un véritable ravissement pour l’œil et elles évoquent également un moment particulier dans la vie d’une étoile. Dans l’image ci-dessus, vous pouvez contempler la nébuleuse planétaire SH2-68 (clic pour agrandir) dans sa course folle à travers la Voie lactée.

Il est toujours difficile de redéfinir quelque chose que le Guru a déjà détaillé 3 fois (ici, et ), au risque donc de me répéter : quand une étoile un peu plus massive que le Soleil commence à mourir, elle expulse un super vent solaire de gaz. Au fur et à mesure du temps, ce vent s’accélère, percutant la matière précédemment éjectée, sculptant des formes étranges et étonnantes. Finalement, l’ensemble des couches externes de l’étoile se détache, exposant le noyau chaud et dense de l’étoile. Cela inonde le gaz environnant d’une lumière ultraviolette, la faisant rougeoyer. Une fois qu’elle commence à émettre de la lumière, le nuage de gaz devient visible pour nous sur Terre et l’on peut voir les formes étranges qu’il peut prendre.

Ces structures, tout à fait surprenantes et fantastiques, varient en fonction de la rotation de l’étoile alors qu’elle relâche ses vents, sous quel angle on peut l’observer et la composition chimique du gaz.

Petite compilation de nébuleuses planétaire à partir de mon précédent article : “Nébuleuses planétaires”.

Cependant, dans le cas de la nébuleuse planétaire SH2-68 en image d’entête, nous avons un facteur supplémentaire : le mouvement. L’étoile au centre de cette nébuleuse se déplace rapidement à travers le disque de notre galaxie et elle arrive dans un endroit où il y a plus de gaz et de poussière, entre les étoiles, que d’habitude.

Le gaz bleu est l’oxygène et le rouge l’hydrogène. L’étoile est le petit point bleu au centre du nuage de gaz de la même couleur. Donc, alors qu’elle se déplace, le gaz qu’elle souffle d’elle-même est renvoyé en arrière, comme les poiles d’un chien qui sort sa tête de la fenêtre d’une voiture en mouvement ou comme un Ghost Rider arpentant inexorablement l’univers.

Ghost-rider

L’image a été réalisée par l’astronome Travis Rector en utilisant le télescope du Kitt Peak National Observatory (KPNO – Arizona) de 4 mètres et publiée sur son site : Sh2-68.

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