La nouvelle équation qui tente de connaitre nos chances de trouver la vie ailleurs dans l’Univers
En 1961, l’astronome américain Frank Drake conçut une équation qui pourrait, théoriquement, prédire la probabilité de trouver une vie intelligente sur certaines planètes lointaines. Bien que cette équation ne peut effectivement résoudre pour « x »*, elle a aidé à faire la lumière sur le nombre exact des différents facteurs qui sont réellement impliqués dans la recherche de vie intelligente.
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- N est le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact
- R* est le nombre d’étoiles en formation par an dans notre galaxie ;
- fp est la fraction de ces étoiles possédant des planètes ;
- ne est le nombre moyen de planètes potentiellement propices à la vie par étoile ;
- fl est la fraction de ces planètes sur lesquelles la vie apparait effectivement ;
- fi est la fraction de ces planètes sur lesquelles apparait une vie intelligente ;
- fc est la fraction de ces planètes capables et désireuses de communiquer ;
- L est la durée de vie moyenne d’une civilisation, en années.
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*Dans cette équation, il y a tellement d’inconnues qui ne peuvent être quantifiés que les amateurs et scientifiques y ont appliqué une variété de valeurs au cours des 50 dernières années, chacune d’elles purement spéculatives. Les valeurs de N (ces civilisations avec qui nous serions en mesure de communiquer), ont varié de une jusqu’aux millions.
Sara Seeger, professeure de science planétaire et de physique au Massachusetts Institute of Technology (MIT), travail sur des simulations informatiques de l’atmosphères d’exoplanètes et de leurs biosignatures (marqueur biologique : phénomène mesurable indiquant la présence de vie). Donc, ses projets préférés impliquent la recherche de planètes “ressemblant” à la Terre, disposant d’une certaine habitabilité.
Ci-dessous une représentation de son dernier travail visant a redéfinir la zone d’habitabilité, la bonne distance d’une planète par rapport à son étoile pour soutenir la vie (Towards the Minimum Inner Edge Distance of the Habitable Zone)
Elle a donc développé une nouvelle équation, sans exclure les conclusions initiales de Drake qui nous donnent une idée des différents ingrédients nécessaires, mais qui ne peut pas nous donner une réponse quantitative. Pour Seager, ce n’est pas une véritable équation, en ce sens que nous ne pouvons avoir de définitions précises pour chaque terme.
De plus les choses ont changé depuis 1951 et notamment grâce au télescope spatial Kepler, qui nous a permis de découvrir qu’il y a une pléthore d’exoplanètes là-haut. Qui plus est, elles ont toutes sortes de formes et de tailles, elles orbitent un large éventail d’étoiles, et elles résident dans les systèmes solaires qui ne ressemblent guère nôtre. Notre idée de la galaxie est en pleine mutation avec pour chaque nouvelle découverte une nouvelle estimation de sa capacité à abriter la vie.
Compte tenu de toutes ces nouvelles informations, Seager a estimé que le moment était venu de repenser l’équation de Drake :
L’équation de Seager
(Pour Fq) Les étoiles “silencieuses” pourraient être comme notre Soleil, des étoiles qui, de par leur activité, ne mettent pas en danger la vie hébergée sur une planète ou n’empêche pas, par la variabilité de leur lumière, l’analyse des biosignatures gazeuses. De plus, les puissants flux de radiations ultraviolets émient par ces étoiles “bruyantes” (actives) détruisent/ transforment les gaz.
la nouvelle équation évalue nos chances de découvrir des signes de vie sur des exoplanètes par la présence de biosignatures gazeuse, avec N pour le nombre de planètes en disposant. Elle ne vient pas remplacer celle de Drake, c’est une “mise à jour” selon les termes de Seager et elles pourraient être complémentaires.
Alors combien de N a t’il été trouvé ? Et bien 2…
Nous serions donc susceptible de détecter, dans les 10 prochaines années, 2 planètes potentiellement habitées ou habitables. Il ne faut pas oublier que nous parlons ici de planètes disposant d’une biosignature détectée par des spectromètres analysant la lumière d’une planète (ou d’une étoile) pour définir les gaz qui la composent. C’est plutôt une bonne nouvelle et comme la formule le veut : “si vous apercevez une souris chez vous, c’est qu’il y en a au moins 10 dans vos murs”. Optimisme quand tu nous tiens….
De plus, l’équation de Seager prendra toute son ampleur lorsque le télescope spatial James Webb sera lancé en 2018, permettant d’analyser plus de 500 000 étoiles et tentant de détecter leurs planètes respectives, si elles en ont, ainsi que leur composition gazeuse.
Vous pouvez découvrir les recherches entreprise par Sarah Seager sur le site du MIT qui lui est consacré : Seager Exoplanets. Le document PDF décrivant son équation : An Equation to Estimate the Probability of Identifying an Inhabited World Within the Next Decade !
Bonsoir,
Quand vous dites « Nous serions donc susceptible de détecter, dans les 10 prochaines années, 2 planètes potentiellement habitées ou habitables ». Ne serait-ce pas 1 seul ? Car la notre compte bel et bien dans cette équation. Non ?
Bonsoir,
Non, la Terre n’est pas incluse dans cette équation.
Bonsoir !
Il me semble qu’on ne peut pas exclure la terre du calcul. A moins de considérer N*=29999, ce qui n’a aucun sens puisque la valeur 30000 est évaluée.
Donc je pense que la terre est incluse dans le N=2.
Cependant, le fait de connaître la terre ne change pas, statistiquement, le nombre théorique de planètes habitées qu’il nous reste à trouver dans cette partie de l’univers. On a toujours N=2.
En effet, c’est le nombre d’étoiles que l’on exclut qui font évoluer la valeur théorique de N, pas le nombre de « bonnes » planètes trouvées.
Concrètement, si demain nous scannons 15000 étoiles (qu’elles abritent ou non ce que l’on cherche), il ne restera plus que 15000 autres étoiles parmi les 30000 de départ, et alors la valeur de N aura changé : N=1.
Et ensuite, il restera… tout le reste de l’univers ! 🙂
Au fait, j’ai été étonné par le FL=1… Une explication ?
FL=1 car on fait l’hypothèse que, dans des conditions favorables à la vie, celle ci apparait forcément. C’est pas forcément vrai mais on a pas grand chose pour le vérifier à part l’histoire de notre propre planète et peut être celle de Mars (trouver des traces de vie sur Mars conforterait cette théorie).
Il faut bien comprendre que l’équation de Seeger calcule les chances qu’on détecte de la vie. Du coup le nombre de 2 est à relativiser :
– Il ne prends pas en compte la vie « différente de la notre et donc indétectable car on ne la cherche pas comme il faut, par exemple à base de souffre à la place du carbone, la vie artificielle (mécanique), ou encore une étoile cachée par une sphère de Dyson.
– Ce nombre de 2 est calculé pour un échantillon de 30 000 étoiles observées, hors il y en a plusieurs centaines de milliards dans notre galaxie, soit des dizaines de millions de planètes abritant la vie en gardant le même ratio.
-Qui dit vie ne dit pas vie intelligente, c’est une grosse différence entre les deux équations, en effet dans l’équation de Drake on fixe des paramètres pour déterminer les chances qu’une planète abritant la vie ait une espèce intelligente souhaitant communiquer avec nous, hors on a rien sur quoi se baser pour fixer ces paramètres.
Et bien espérons que ces civilisations évoluées ne nous juge pas sur un coup de tête
si elles en ont une
Qu’est-ce qui nous dit qu’il n’y a pas déjà eu de la vie ailleurs étant donné que les observations que nous faisons proviennent du passé ?
C’est vrai que par exemple la lumière d’une étoile ne signifie pas forcément que l’étoile derrière est toujours vivante. Je me demande, avec une technologie avancé, si on regarde dans l’espace on voit le « passé » ou le « présent » vue la logique du temps et tout le reste.
Les humains se basent souvent sur des critères banal mais qui nous dit pas qu’une espèce pourrait vivre sans eau, qu’une autre boirait du magma ou j’en sais rien ‘-‘
Bonjour à tous,
Est ce que c’est la technologie(arme ultime)qui rend une civilisation(ancienne humain animaux virus extraterrestre ange démon….) protégés(éternel)ou ca logique?
Pour moi c’est la logique qui compte pas le temps.
tant que il y de logique dans l’univers l’univers va grandir et se protéger contre la mort….
Notre civilisation na pas une super technologie mais une logique(sokrat par rapport a tout les civilisation) super évoluée qui lui permet d’exister avec autant de problème autour de nos…
Bonsoir,
La seule chose qui compte, c’est la logique !
1+1=2 et rien d’autre…
L’équation de Drake est fausse.
L’équation de Seager est aussi fausse !
Elle trouve 2 planètes (moins la terre cela fait 1, ben voyons !)
Cette personne devrait consulter,et cela très vite car ça ne vas pas s’arranger tout seul.Cela s’appelle un délire (une forme de folie…eh oui, les amis!)
Plus intéressant… le paradoxe de Enrico Fermi (grosse tète celui-la…première pile atomique à Chicago
le 02 12 1942 à 15h25, démarrage de la première réaction en chaîne de fission nucléaire,auto-entretenue et contrôlée, (projet Manhattan…la pile était construite sous les gradins du stade de
football américain de l’université de Chicago !.
Ce monsieur se demande avec ces amis, ou sont les extra terrestres ?
Pourquoi ne sont il pas encore venus nous voir ?
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966.
Fermi a eu le prix Nobel de physique en 1938…hallucinant !
les amis de Fermi étaient Emil Konopinski, Edouard Teller, et Herbert York.
Je vous suggère d’aller voir leurs biographies sur le web.
La physique atomique rends fou !,
Pour revenir au problème des extraterrestres, soyez logique les gars…ils existent ,bel et bien,et sont
parmi nous depuis toujours! Ils sont très petits c’est pourquoi on ne les voient pas…du moins à l’oeil
nu .Ce sont les virus,les microbes,etc.L’ironie de l’histoire c’est que Fermi et ses copains travaillaient
sur les particules atomiques qui sont encore bien plus petites (en effet il faut être très petit (masse très très faible pour voyager à très très grande vitesse dans l’univers , à cause de l’équation d’Einstein, E=m*c2,
si non la masse devient infini…donc totalement ingérable ! Si la masse est epsilon c’est faisable).
D’autre part,j’ai omis de vous le dire, ce que nous nommons « Terre » n’est rien d’autre qu’un vaisseau
spatial (une grosse machine auto régulée, qui se promène dans la galaxie,en direction de la constellation d’Hercule, que va t’elle faire la bas ?…A vous de voir !
Le soleil et donc la terre vont vers un point nommé « apex » qui est situé dans la constellation d’Hercule
à la vitesse de 19.4 km/s…ce qui est assez faible comme vitesse ( toujours le problème de la masse ! plus
on est gros plus on doit ralentir).A cette vitesse il faut 15500 ans pour atteindre notre destination !
Je vous souhaite une bonne nuit,nous sommes le 11 0 2017 et il est 01h34.