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Le Guru vous a fait une petite sélection des images récompensées lors de la compétition 2013 d’images “d’arts de la science” de l’Université de Princeton (États-Unis). Des images produites au cours de recherche scientifique et qui ont un mérite esthétique. Le concours est ouvert à toute la communauté de Princeton.

Un clic pour agrandir ces images.

L’image d’entête réalisé par C.K. Law, Swetaprovo Chaudhuri et Fujia Wu du Département de génie mécanique et aérospatial de Princeton qui précisent :

Ces trois images sont des instantanés de l’expansion d’une flamme par allumage à étincelle dans des environnements différents du même mélange hydrogène-air. La flamme du haut indique le cas idéal d’une surface de flamme stable, lisse, dans un environnement tranquille à la pression atmosphérique de référence. La flamme du milieu est saisie sous la simulation d’une pression élevée à l’intérieur d’un moteur à combustion. La 3èm flamme est prise dans un environnement à haute turbulence simulant un autre aspect de l’intérieur du moteur. Toutes les images ont été prises à 8000 images par seconde, en utilisant photographie schlieren. Le rayon de la flamme du haut est de 11,4 millimètres.

Cette image ci-dessous, "East-West, West-East”, a remporté le premier prix du concours 2013. Selon Martin Jucker (sciences atmosphériques et océaniques) auteur de l’image gagnante :

Les vents autour de notre globe sont préférentiellement orientés d’ouest en est, ou d’est en ouest, et beaucoup moins dans les directions nord-sud. En conséquence, les phénomènes atmosphériques peuvent voyager partout dans le monde, échanger facilement des informations même à partir des localités les plus éloignées sur Terre. Le bleu est d’est en ouest, en rouge le vent d’ouest en est.

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Un visage fantomatique plane dans l’image ci-dessous de Ohad Fried, un étudiant diplômé du département informatique de Princeton.

Selon lui :

Ce travail montre une reconstruction d’un visage à partir d’une vidéo anonyme. À partir d’un flux vidéo contenant un visage flouté, les données des images vidéo individuelles sont combinées pour créer une bonne approximation de la surface initiale. La connexion entre les images et l’information mutuelle est ce qui rend la reconstruction possible. Le résultat est une intrigante “image fantôme” du sujet.

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Jeremy Blair (génie chimique et biologique) jette un œil sur la surface du marbre avec l’aide d’un microscope électronique à balayage :

Le marbre dépoli à l’acide révèle une myriade de topologies de surface en fonction de l’orientation cristalline des grains de calcite.

Hoodos

Les étudiants Daniel Quinn, Brian Rosenberg et Amanda DeGiorgi, du département d’ingénierie mécanique et aérospatiale de Princeton ont trouvé la beauté dans une goutte de colorant :

L’entremêlement de deux fluides peut être remarquablement complexe.  Ici nous accentuons la complexité de tels écoulements par la représentation d’une goutte de colorant fluorescent plongeant dans de l’eau tranquille. La gouttelette adopte d’abord une une structure en fer à cheval qui apparait généralement quand un fluide glisse sur un autre. Alors que le noyau de la gouttelette est bulbeux et cohérent, la turbulence étire son sillage en brins de gaze.  Par la suite les vrilles sont tellement fines que le colorant et l’eau fusionnent par l’intermédiaire de la diffusion moléculaire.

Merger and acquisition

Voici une magnifique photo de Chhaya Werner (écologie et biologie évolutionnaire) :

Ce petit visage doux scrutant hors d’un labyrinthe de corail est celui d’un poisson gobie. Un gobie dépend du corail pour se loger et à son tour il nettoiera souvent les algues qui étoufferaient autrement le corail.  J’ai pris cette photo au cours d’une recherche sur le terrain pour un projet sur l’écologie des récifs coralliens, se concentrant sur les interactions entre les coraux, les algues et les oursins.

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Sur la partie du site de l’université de Princeton : Art of Sciensce 2013.

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