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Après 20 ans de recherche, depuis les premières découvertes de planètes en dehors de notre système solaire, les scientifiques ont conclu que la Terre et ses voisines font partie d’un système relativement rare dans un zoo cosmique diversifiée, qui comprend une grande variété de planètes aux différentes tailles, orbites et étoiles parentes.

Les systèmes les plus courants contiennent une ou plusieurs planètes, d’une à trois fois plus grandes que la Terre, toutes dans une orbite plus proche de leur étoile que la Terre ne l’est du soleil, selon l’astronome Andrew Howard à l’Université d’Hawaii dont l’étude a été publiée cette semaine (lien plus bas).

Les grandes planètes de la taille de Jupiter sont beaucoup moins fréquentes que celles qui sont situées entre la taille de la Terre et celle de Neptune, dont aucune ne figure dans notre système solaire.

Ci-dessous : Le Guru en profite pour vous faire découvrir une documentation assez complète de notre système solaire dont sont tirées ces deux représentations. Ce sont toutes les planètes qui composent notre système solaire et plus bas, toutes ces lunes. Réalisée par la NASA et au format PDF, ici  : Our Solar System.
Lunes-système-solaire

Planètes-système-solaire

L’analyse d’Andrew Howard est basé sur quelques 900 planètes extrasolaires détectées jusqu’à maintenant, notamment par le télescope spatial Kepler, plus quelques milliers d’autres mondes candidats (encore en cours d’analyses). La liste, qui grandit presque tous les jours, comprend des planètes de toutes les tailles et orbites, y compris une poignée située dans ce qu’on appelle des “zones habitables” où les températures sur leurs surfaces seraient adaptées à l’eau liquide. L’eau, ou au moins un type de liquide, qui est considérée comme nécessaires à la vie.

Cependant, ces mondes potentiellement porteurs de vie n’ont pas nécessairement les mêmes pressions et compositions atmosphériques que la Terre, et ils pourraient être aussi éloignés d’une étoile parente que Jupiter ne l’est du Soleil, par exemple.

Howard averti que les zones habitables restent difficiles à définir, car la distance d’une planète à partir de son étoile n’est pas la seule condition à la présence d’eau à sa surface. Par exemple, la nature de son atmosphère est un autre facteur clé pour savoir si elle conserve la bonne quantité de chaleur pour maintenir des océans de surface stable.

Et Howard de rajouter :

Et la zone habitable ne signifie pas qu’elle est habitée. Cela signifie simplement que la température est la bonne pour que l’eau puisse exister à l’état liquide, si de l’eau est présente sur cette planète…

Dans une étude liée (lien plus bas), l’astrophysicienne Sara Seager du MIT (Massachusetts Institute of Technology) souligne qu’avec une telle collection d’exoplanètes trouvées jusqu’à présent, l’idée des scientifiques sur les zones habitables pourrait être trop étroite. Il faut, selon Seager, adopter une vision plus large.

Les deux études tirent à peu près les mêmes conclusions et, en fin de compte, les scientifiques veulent chercher une atmosphère semblable à celle de la Terre, sur des planètes dont les signatures chimiques seraient révélatrices d’une présence d’oxygène et d’autres signes de vie.

L’étude d’Andrew Howard publiée sur Science : Observed Properties of Extrasolar Planets et celle de l’astrophysicienne Sara Seager : Exoplanet Habitability.

 

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