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L’Agence Spatiale Européenne (ASE) a conclu, cette semaine (ce qui n’est pas une nouvelle, mais qui est devenu dramatique), que les débris spatiaux devaient être activement nettoyés, car ils pourraient perturber les futurs satellites ou même les voyages dans l’espace. Toutes les méthodes de collectes seront étudiées, comme le harpon à filet.

Bien que couteux, ce ramassage des ordures de l’espace est essentiel si nous ne voulons pas faire face à de plus grosse dépense dans le remplacement des satellites endommagés.

C’est la mise en garde que l’ESA a relayée à la 6e Conférence européenne sur les débris spatiaux qui s’est tenue cette semaine.

Selon l’ESA, le problème est double. Premièrement, les nouvelles missions dans l’espace doivent être durables, avec des design qui tiennent compte de l’élimination sure des étages des fusées usées et d’autres composants qui étaient “traditionnellement” laissés en orbite autour de la Terre.

Deuxièmement, cependant, le travail nécessaire pour se débarrasser de ces débris a déjà été abandonné. L’ESA a appelé à la réalisation de missions de tests afin de nettoyer la zone de l’espace localisée autour de la planète pour atténuer le risque de collision satellitaire.

Non seulement, quand 2 satellites se rentrent dedans ils sont abimés, voir détruits, mais tous les petits morceaux, engendrés par cette rencontre, se rajoutent aux autres dangers potentiels en orbitent autour de la Terre.

Selon Heiner Klinkrad, responsable du département des débris spatiaux de l’ESAT :

Bien que des mesures contre la création d’autres débris et que la désorbitation de satellites défunts soit techniquement exigeante et potentiellement couteuse, il n’y a pas d’autre alternative pour protéger l’espace en tant que précieuse ressource pour notre infrastructure satellitaire critique.

Le remplacement de 1000 satellites actifs, par exemple, porterait un cout d’environ 100 milliards d’€, selon les estimations. Tout en ignorant l’effet d’entrainement que cela aurait sur la navigation, la retransmission, la météo, les télécommunications et d’autres infrastructures de satellite pour les entreprises et les opérations sur le terrain.

Les méthodes possibles, pour recueillir les débris dans l’espace, incluent des filets et des harpons, ainsi que des propositions plus farfelues qui incluent de dévier les objets rebelles avec une lumière laser, et même de les repositionner avec des robots, une suggestion de 2011 par un ingénieur Italien en aérospatiale. Son idée était de traquer les satellites en panne, les saisir, puis d’y coller des fusées qui les feraient redescendre sur Terre. L’an dernier, des scientifiques suisses ont révélé les plans d’un satellite “chasseur-cueilleur” qui engloutiraient les matériaux abandonnés, rencontrés dans son orbite.

Mais c’est un peu tard, le problème a déjà eu un impact sur les projets spatiaux. Un satellite russe est entré en collision avec des débris laissés par une précédente mission chinoise en ce début d’année. Il est ainsi devenu le quatrième satellite connu à être détruit après un crash. L’an dernier, la NASA a été presque forcée de repositionner la Station Spatiale Internationale, par crainte d’être touchée par des débris.

Les explications dans cette vidéo de l’ESA :

Sur le site de l’ESA : Global experts agree action needed on sapce debeis.

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