Face à un dangereux prédateur, des bébés requins retiennent leur souffle et reste immobile, même avant qu’ils aient vu le jour.
A la différence de nombreux requins qui donnent naissance à des petits vivants, les requins-chabot bambou (Chiloscyllium punctatum) pondent leurs œufs. En conséquence, les requins en développement sont plus vulnérables aux prédateurs.
De nouvelles recherches montrent que ces embryons de requins peuvent détecter les champs bioélectriques des prédateurs qui approchent. Quand ils le font, ils se fixent en arrêtant les mouvements de leurs branchies, comme le montre l’expérience réalisée et les résultats publiées et sous formes de vidéo ci-dessous.
Ci-dessous : le schéma de l’expérience et la réaction de l’embryon de requin face à des stimuli censés reproduire le champ bioélectrique d’un éventuel prédateur dans la vidéo juste en dessous.
Selon le biologiste marin Ryan Kempster et son équipe de l’Université d’Australie-Occidentale (The Oceans Institute and the School of Animal Biology) qui ont réalisé ces tests pour les décrire dans une étude publiée cette semaine (lien plus bas) : cela laisse à penser que, même à ce stade précoce, les requins à l’état embryonnaires peuvent reconnaitre les dangers et, instinctivement, essayer de les éviter.
Vers un futur répulsif.
Ryan Kempster et son équipe ont porté leur recherche sur la biologie sensorielle des requins dans le but d’obtenir les informations nécessaires pour réaliser un dispositif qui permettrait de protéger les baigneurs et les surfeurs de potentielles attaques de requins.
Ils ont non seulement découvert que les embryons de requins répondent aux stimulus de prédateurs en restant immobile et en arrêtant leur respiration, mais ils peuvent également se souvenir de stimuli précédents pour réduire leur réaction lors de futures rencontres.
Cela signifie que les requins peuvent devenir conditionnées à des répulsifs électronique, si le signal que ces appareils produisent ne change pas sensiblement au fil du temps, ce qui réduit son efficacité plus requin le rencontre.
L’étude publiée sur PlosOne : Survival of the Stillest: Predator Avoidance in Shark Embryos.
IIIIHHH !! Le titre, une faute monstrueuse ! Ecrasez-la, viiite !!
« ce requin SAIT se faire oublier » …
sait* se faire plutôt non?
Le Guru démarre mal sa journée ….
Je ne veux pas jouer mon maître Capello, mais il y a une grosse faute dans le titre, sans la faute cela donnerait : le requin SAIT se faire oublier … 😉
Je n’aime pas voir des fautes sur mon site préféré !!
Bon alors désolé mais le c’est dans le titre c’est vraiment la faute qui tue..
Le Guru s’est auto-infligé une punition pour la faute qui tue et il a encore mal… Je ne peux que constater la grande réactivité de mes lecteurs !