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ATTENTION ! âmes sensibles, les vidéos ci-dessous présentent des animaux se faisant découper, taillader, vider, grignoter, ronger… pour la science.

Parfois, la peau, les plumes et les parties les plus charnues de l’animal se trouvent devant la partie qui doit être étudiée. Alors, comment voulez-vous que les musées obtiennent de beaux et propres spécimens de squelettes ? Certains musées utilisent des produits chimiques, tels que le peroxyde d’hydrogène et du tétrachlorure de carbone, pour ronger la chair, mais cette technique peut détériorer les os et entrainer des changements moléculaires.

Ces deux récentes vidéos vous présentent de manière plus ou moins détaillée cette procédure utilisée par deux musées d’histoire naturelle.

Le Musée d’histoire naturelle de Londres et l’Université de Michigan utilise la solution écologique : des coléoptères mangeurs de chair.

Dans le film accéléré ci-dessous (Musée d’histoire naturelle de Londres), vous pouvez voir des scolytes dépouiller un perroquet, jusqu’aux os seulement. Les coléoptères qui peuvent manger 4 kg de chair par semaine, laisser les os et le collagène intact.

Cependant, travailler avec des scarabées mangeurs de chair, Dermestes maculatures, n’est pas dénué de risque. Le personnel du musée doit prendre des précautions supplémentaires pour les mettre hors de portée des matières organiques qu’ils peuvent atteindre et manger, y compris les collections d’animaux empaillés et de peaux.

La prochaine vidéo met davantage l’accent sur le travail arasant pour obtenir un squelette de chauve-souris propre et présentable, assisté de quelques milliers d’insectes carnassiers.

Cette vidéo, de l’Université du Michigan, suit la création d’un squelette de chauve-souris, à partir de l’animal charnu et mort, stocké dans une jarre. C’est un travail soigneux (et aussi un peu ragoutant pour les plus sensibles).

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