Sélectionner une page

Y aurait-il un moyen de prouver que nous vivons dans une simulation informatique ?

13 Oct 2012 | 23 commentaires

Matrix4

La semaine dernière, nous plongions ensemble au cœur de la matrice, enfin dans la supposition selon laquelle nous vivons dans une simulation informatique. Et bien cette semaine une équipe de chercheurs veut sonder cette énigme fondamentale à l’aide d’un test pour savoir si notre univers n’est rien d’autre qu’un programme généré par un ordinateur.

Le Guru ne tente pas de vous alarmer, mais il y a une possibilité que notre univers ne soit rien d’autre qu’une gigantesque simulation informatique, que nous vivons tous dans la matrice et que rien de tout cela n’est vrai. Pour ce faire, une équipe de scientifiques de l’Université de Bonn essayent de sonder la profondeur du trou du lapin en effectuant une mesure qui devrait nous dire si nous sommes coincés dans la simulation d’un ordinateur.

Cette notion est basée sur la chromodynamique quantique,  l’idée qui décrit comment l’interaction nucléaire forte lie les quarks et les gluons ensemble dans les protons et les neutrons et unit ainsi tout le reste ensemble. Nous parlons ici de physique très fondamentale, le processus par lequel les particules élémentaires forment de plus grosses particules qui forment des particules encore plus grosses qui forment la vie, l’univers, etc.

Les scientifiques ont longtemps cherché à modéliser la chromodynamique quantique sur des supercalculateurs, mais le problème est que ces types de simulations ont lieu à une échelle si petite et sont si compliquées que même les plus puissants superordinateurs ne peuvent que simuler une partie extrêmement petite de notre univers infiniment grand, quelque femtomètres de travers (un millionième de nanomètres, ce qui est encore très, très petit).

Mais, une telle simulation est aussi tellement élémentaire, tellement essentielle à la construction de l’univers, qu’il s’agit fondamentalement d’une simulation de l’univers lui-même. Ce qui nous amène à la question : comment pouvons-nous savoir que nous ne vivons pas à l’intérieur d’une simulation ?

Silas Beane et quelques collègues de l’Université de Bonn pensent qu’ils ont mis au point un moyen de mesurer l’univers de telle sorte que nous puissions savoir si nous vivons dans une simulation géante. Tout cela est basé sur une valeur connue sous le nom de limite de Greisen-Zatsepin-Kuzmin, ou GZK. Dans le monde de la physique théorique, les choses peuvent être plus ou moins illimitées, mais dans les ordinateurs les choses doivent avoir des limites. C’est l’un des problèmes avec ce genre de simulations, les lois de la physique doivent être placées dans une contrainte, un espace 3D, un treillage/réseau qui est limité par la nature de la simulation informatique.

Vivre dans la matrice (Beane et al)

simulation_Beane
Beane et ses collègues étudient si oui ou non ces réseaux modifient les processus physiques que nous avons observés dans l’univers. Plus précisément, ils sont à la recherche de processus à haute énergie, qui deviennent de plus en plus petits alors qu’ils s’énergisent. Ils ont constaté que ces réseaux 3-D imposent une limite à la quantité d’énergie que ces processus peuvent avoir, parce que rien de ce qui se produit à l’intérieur de la simulation ne peut être plus petit que le réseau lui-même. Donc, si nous vivons à l’intérieur d’un programme informatique, il devrait y avoir une limite fondamentale dans le spectre des particules de haute énergie, telles que les particules des rayons cosmiques.

C’est la limite GZK. Elle est bien étudiée et bien définie et se produit parce qu’avec le temps et la distance les particules des rayons cosmiques interagissent avec le fond diffus cosmologique et perdent de l’énergie. Donc, si Beane et ses amis ont raison, on peut mesurer les particules des rayons cosmiques, en utilisant la technologie existante, pour voir si elles se comportent comme la physique théorique dit qu’elles le devraient, ou si elles se comportent comme on pourrait l’attendre d’une simulation informatique. Si il est constaté que les ondes cosmiques se comportent d’une manière particulière, nous serons capables de voir la construction des réseaux de la simulation, confirmant ainsi que nous vivons effectivement dans une simulation informatique.

Bien sûr, cet exercice ne fonctionne que si nos “gardiens robotisés” ont construit leur simulation de la même façon que nous. Là encore, ils le feraient, n’est-ce pas ? Après tout, nous avons créé des robots à notre image et les robots ont créé le Programme. Si nos conquérants robotisés ont construit leur matrice différemment de celle de Beane et de leur prédiction, ou à une échelle beaucoup plus petite, il nous sera impossible de savoir si nous vivons dans une simulation et nous continuerons à vivre nos destinées insignifiantes parfaitement simulées…

L’étude publiée sur Physics arXiv : Constraints on the Universe as a Numerical Simulation.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Des astronomes découvrent le plus grand trou noir stellaire de notre galaxie et il est proche de la Terre

Le plus grand trou noir stellaire de la Voie lactée a été découvert par la mission Gaia de l’Agence spatiale européenne. Et il est très proche de la Terre.

Baptisé Gaia BH3, il pèse 33 fois la masse de notre soleil, soit plus de 50 % de plus que le deuxième plus grand trou noir stellaire, Cygnus X-1, qui pèse 21 masses solaires. Il existe des trous noirs plus grands dans notre galaxie, mais aucun d’entre eux n’a été formé par l’effondrement du cœur d’une étoile massive.

Par exemple, Sagittarius A*, le trou noir…

Pain perdu : Découverte d’un pain vieux de 8 600 ans en Turquie

Des archéologues de l’université Necmettin Erbakan ont découvert en Anatolie centrale, en Turquie, ce que l’on pense être le plus vieux pain du monde. Sécouvert sur le site néolithique de Çatalhöyük, l’un des sites les plus grands et les mieux préservés de ce type, est estimé à environ 8 600 ans, soit 6600 ans avant notre ère. Cette découverte rare et inattendue montre à quel point les pratiques culinaires des premières sociétés agraires étaient avancées.

Çatalhöyük est situé au sud-est de l’actuelle Konya, non loin du mont Hasan…

Sur l’origine du cœur de Pluton

Le « cœur » de Pluton, également connu sous le nom de Tombaugh Regio, a attiré l’attention du public dès sa découverte. Mais il a également suscité l’intérêt des scientifiques parce qu’il est recouvert d’un matériau à albédo élevé qui réfléchit plus de lumière que son environnement, d’où sa couleur plus blanche.

Maintenant, des chercheurs affirment avoir trouvé le scénario le plus probable à l’apparition de ce coeur, à savoir une ancienne collision avec un corps planétaire d’un peu plus de 640 km de large…

Goldene: la première feuille d’or d’un seul atome d’épaisseur

Pour la première fois, des scientifiques de l’université de Linköping, en Suède, ont réussi à mettre au point des feuilles d’or de l’épaisseur d’un seul atome. Baptisé « goldene », ce matériau révolutionnaire présente de nouvelles propriétés qui pourraient transformer plusieurs applications technologiques, de la catalyse à l’électronique de pointe.

Il n’y a pas si longtemps, le graphène faisait constamment la une des journaux, car il était incroyablement solide, fin, flexible, léger et un excellent conducteur de…

La surprenante raison pour laquelle nous clignons des yeux bien plus souvent qu’il est nécessaire

Cligner des yeux permet de les humidifier, mais nous le faisons bien plus souvent qu’il ne le faudrait si c’était la seule raison. Des scientifiques de l’université de Rochester (États-Unis) ont découvert que cette action involontaire joue un rôle plus important que nous le pensions, en nous aidant à traiter les informations visuelles.

On a longtemps pensé que la principale raison pour laquelle nous clignons des yeux était d’éliminer la poussière et les débris de nos yeux, afin de prévenir les infections et…

Les oiseaux chantent en dormant ce qui permet de déterminer à quoi ils rêvent

Des chercheurs ont suivi les contractions musculaires du conduit vocal d’un oiseau et reconstitué le chant qu’il chantait silencieusement dans son sommeil. Le son obtenu est un appel très spécifique, ce qui a permis à l’équipe de déterminer le sujet du rêve de l’oiseau.

Lorsque les oiseaux dorment, la partie de leur cerveau consacrée au chant diurne reste active et présente des motifs qui ressemblent à ceux produits lorsqu’ils sont éveillés. Des chercheurs de l’université de Buenos Aires (UBA) ont déjà démontré que ces modèles cérébraux…

Des milliers de météorites encore non découvertes disparaissent dans la glace molle de l’Antarctique

Plus de 60 % de toutes les météorites connues ont été découvertes en Antarctique, car elles sont faciles à repérer et se détachent sur le fond blanc gelé du continent. On estime que jusqu’à 850 000 météorites doivent encore être collectées sur la calotte glaciaire.

Une nouvelle analyse suggère que le réchauffement des températures rend la glace plus molle, ce qui fait que les météorites s’enfoncent profondément hors de notre portée. Au cours des prochaines décennies, nous pourrions ainsi perdre quelque 5 000 météorites par an…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Les astronautes sont conscients de la distance à laquelle ils "volent" dans l’espace en dépit de la microgravité

Des scientifiques étudiant les astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont déterminé que les humains sont étonnamment doués pour s’orienter et évaluer la distance qu’ils ont parcourue en microgravité.

Selon Laurence Harris, spécialiste de la vision et de la perception du mouvement à l’université York au Canada, auteur principal de la nouvelle étude…

Le premier utilisateur de l’implant cérébral Neuralink joue aux échecs par la pensée

La société Neuralink a présenté une vidéo de son premier patient humain, Noland Arbaugh, jouant aux échecs sur ordinateur avec ses pensées grâce à un implant cérébral.

Paralysé des épaules à la suite d’un accident de plongée, Arbaugh s’est montré enthousiaste quant au potentiel de cette technologie… »

Découverte en Australie de ce qui pourrait être le plus velu des coléoptères

Un entomologiste campant avec son partenaire dans le Queensland, en Australie, a trouvé ce qui pourrait être un concurrent pour le coléoptère le plus touffu d’Australie, et peut-être du monde.

James Tweed, de l’université du Queensland, a fait cette découverte à Noël 2021 au Binna Burra Lodge, une parcelle de terre privée et un…

Le troisième vol du Starship de SpaceX atteint l’espace, mais disparaît lors de sa rentrée dans l’atmosphère

Après deux explosions spectaculaires en avril et en novembre de l’année dernière, l’énorme “vaisseau spatial” de SpaceX, le Starship a officiellement atteint l’espace pour la deuxième fois…

Pin It on Pinterest

Share This